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Les réquisitions de l’avocat général ont duré plus de six heures. Il a réclamé de la prison ferme à l’encontre de l’ensemble des prévenus. La peine la plus lourde, 16 ans, concerne Dominique Pasqualaggi.

L’accusation a requis mardi 16 ans de réclusion à l’encontre de Dominique Pasqualaggi, présenté comme le meneur d’un groupe de militants clandestins du FLNC du 22 octobre, jugé à Paris pour dix attentats, dont l’un avait coûté la vie au poseur de bombe à Aix-en-Provence.

« Nous avions entamé notre grève de la faim contre les juridictions d’exception afin de mettre en exergue les atteintes portées au droit de la défense dans les dossiers qui impliquaient entre autres personnes Guy Orsoni. Nous avons officiellement mis un terme à notre mouvement après que Guy Orsoni ait décidé vendredi de se réalimenter.

La nouvelle est arrivée de Marseille en début de soirée, par le biais de Me Jean-Charles Vincensini. L’avocat avait passé pratiquement tout l’après-midi en compagnie de Guy Orsoni à la prison des Baumettes.

Guy Orsoni a décidé hier soir de mettre un terme à la grève de la faim qu’il avait entamée depuis 53 jours. Pourtant dans la journée, à Marseille le juge des libertés et de la détention avait décidé de prolonger sa détention provisoire pour une durée de six mois. 

Hà ritruvatu a libertà sottu à cuntrollu ghjudiziariu Lisandru Plasenzotti…Hà chitatu eri a priggiò, ma ferma nondimenu messu in esame indè l’affare di u piattatoghju d’arme in Aiacciu…

Trois ans de prison ferme et cinq ans d’interdiction de séjour en Corse. C’est la peine qui avait été requise le 1er mars dernier par le parquet à l’encontre d’Olivier Sauli. La 17e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris a rendu son jugement hier : 3 ans de prison dont six mois avec sursis.

Le juge Claude Choquet a remis Lisandru Plasenzotti en liberté. Quatre mois et demi après avoir été mis en examen pour association de malfaiteurs, infraction à la législation sur les armes et infraction à la législation sur les stupéfiants, le jeune surveillant du collège Arthur Giovoni a été placé sous contrôle judiciaire. Un contrôle judiciaire assez « souple ».

« Aujourd’hui, 5 avril, Lisandru a été libéré à 2 heures cet après-midi. C’est une grande nouvelle pour lui, sa famille, ses amis et tous ceux qui l’ont soutenu pendant ces 5 mois de prison. 

(Maria Lanfranchi – Alta Frequenza) – La chambre de l’instruction de Marseille a rejeté aujourd’hui (jeudi) l’appel formulé par les avocats de Guy Orsoni et portant sur un précèdent rejet de demande de mise en liberté.