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Cour d’assises spéciales de Paris : les magistrats s’intéressent à la personnalité de Paul Istria. Suite à Paris du procès de 18 militants présumés du FLNC union des combattants.

C’est sur le parvis du centre culturel communal de Porto-Vecchio qu’était proposée la rencontre entre militants ou sympathisants nationalistes et les candidats de Corsica Libera aux prochaines élections législatives Paul Quastana et Michel Giraschi.

Poursuivis pour une dizaine d’attentats et de mitraillages commis en 2007 et en 2008, 22 jeunes de la région comparaissent devant la Cour d’assises spéciale de Paris à partir du 4 juin. Un procès politique sans politique.

Jean-Christophe et Julien Alessandrini sont nés à huit ans d’intervalle. L’aîné est sobre, posé. Le cadet assume, à la barre de la cour d’assises spécialement composée de Paris, une image de rebelle.

Suite a son interpellation lundi matin par la police politique, le militant de Scelta Para a été incarcéré ce jour à la prison d’Aiacciu. Le rassemblement initialement prévu ce soir devant le commissariat d’Aiacciu, a été annulé.

Dimanche prochain je voterai Corsica Libera parce que c’est le mouvement qui aujourd’hui, représente la seule solution pour défendre les intérêts collectif du peuple Corse et qui propose des solutions concrètes pour notre peuple et notre terre.

Lundi matin, un militant de Scelta Para, mouvement indépendantiste, a été interpellé par des hommes encagoulés de la Sdat. Hier le mouvement appelait ses militants à se rassemblement devant le commissariat d’Aiacciu. Ce soir encore, après plus de 60h de garde à vue, un rassemblement aura lieu en soutien à son militant, dès 18h30 devant le commissariat d’Aiacciu.

Ajaccio, première. Si l’on considère que l’écrasante majorité de l’électorat se situe dans la cité impériale, on comprend que la clé de l’élection se trouve à Ajaccio. Une cité impériale avec six cantons qui englobe dans sa grande ceinture 49 communes réparties dans quatre autres cantons (Celavu Mezzana, Cruzini-Cinarca, Deux Sevi et Deux Sorru).

Beaucoup de monde hier matin dans le prétoire de la cour d’assises spécialement composée de Paris. Sept magistrats du siège, deux avocats généraux, trois avocats pour les parties civiles et une quinzaine pour les dix-huit accusés. Dix d’entre eux étaient dans le box, sous surveillance d’une douzaine de gendarmes mobiles ; huit autres comparaissaient libres.