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C’est une nuit bleue qui a formalisé, en 1976, la naissance du FLNC. Elles se sont poursuivies jusqu’au milieu des années 2000 avec un record, en 1982 : 112 attentats commis en une seule nuit.

L’info avait filtré dans notre numéro de juin : avocat historique d’Yvan Colonna, Antoine Sollacaro vient de quitter la défense du berger de Cargèse, désormais détenu à Toulon. « Oui, c’est effectif » confirme à Corsica l’ancien bâtonnier d’Ajaccio.

Dans la nuit du 10 au 11 mai, les clandestins corses, en dénonçant « les menaces spéculatives » qui pèsent sur la Corse, ont renoué avec une pratique qui existe depuis le début du mouvement. Explications.

FLNC : fermeté et main tendue. Fermeté et main tendue : voilà comment on pourrait résumer la stratégie du FLNC, telle que le mouvement clandestin l’a définie dans une interview accordée au mensuel Corsica, aujourd’hui dans les kiosques.

La CGT pour un sommet social en Corse… A l’instar de ce que le gouvernement a décidé au plan national, les 9 et 10 juillet, la CGT de Haute-Corse réclame l’organisation d’un sommet social en Corse, au cours duquel il sera question de la cherté de la vie dans l’île, de la menace de plans sociaux à la SNCM et …

Début août, les indépendantistes créeront, comme tous les ans, l’évènement à Corte pour une nouvelle édition des Ghjurnate internaziunale. L’occasion d’une démonstration de force à la tribune pour Corsica Libera, pour ce traditionnel temps fort du nationalisme.

Le Front de libération nationale de la Corse (FLNC) a annoncé qu’il poursuivait ses attentats pour dénoncer la spéculation foncière et immobilière, tout en appelant le « nouveau gouvernement de la France » à « participer à un règlement politique et pacifié de la question nationale corse ». 

(Maria Lanfranchi – Alta Frequenza) – Deux acquittements, une dispense de peine et quinze condamnations : tels sont les jugements rendus hier (mardi) par la cour d’’Assises spéciale de Paris dans le cadre du procès de membres présumés du FLNC, dit de « l’’orée du bois » d’’Ajaccio.

Onze peines de prison ferme allant de 5 mois à douze ans ont été prononcées mardi aux assises de Paris à l’encontre de nationalistes corses, la plupart âgés d’une vingtaine d’années, pour quinze attentats attribués à une « cellule jeunes » du FLNC-UC en 2007 et 2008.

Des peines allant de trois mois avec sursis à douze ans de réclusion ont été prononcées mardi soir. Soulagement des familles à l’écoute d’un verdict plutôt clément rendu par la cour d’assises spéciale de Paris mardi soir après 10 heures de délibération . Deux acquittements ont été prononcés et un accusé a été déclaré coupable mais dispensé de peine.