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L’Associu Sulidarità tenait une conférence de presse de la plus haute importance afin de faire le point sur la situation des prisonniers politiques, l’état des lieux des revendications avancées depuis la rencontre avec la garde des sceaux en Mai, ainsi que le développement stratégique d’une série d’actions à venir. (photos sur ce lien, articles sur ce lien)

Chaque jour une mairie vote pour l’amnistie, chaque jour nous apprenons que la répression coloniale s’acharne contre nos prisonniers politiques.

Depuis le lancement de la campagne en février dernier par E CINQUE PIEVE à l’appel de Sulidarità, du mouvement national et de la « coordination pour une voie politique » plus d’une centaine de mairies ont délibéré en faveur de l’amnistie. Aujourd’hui encore, c’est la mairie d’Isula Rossa qui a voté pour l’amnistie…

La crise dite « des migrants » a donné lieu à une généreuse mobilisation, mais aussi à des réticences, voire à des propos difficilement acceptables. Il  nous appartient, comme à tout courant politique, d’exprimer une position et de le faire clairement.

A Ghjuventù Indipendentista apporte son soutien fraternel à Paul-André Contadini (dossier en lien ici), patriote toujours incarcéré dans une prison française.

Dans 5 jours, Paul André Contadini, incarcéré depuis décembre 2012 en France et condamné à 5 ans de prison (lire le dossier en ligne) entamera une grève de la faim s’il n’est pas rapproché à Borgu comme la loi le lui permet.

Alors que le football en corse, tient comme chacun le sait une place symbolique au sein de notre société, nous avons reçu de divers et nombreux soutiens issus de différents clubs de Corse. 

Le 2 septembre 2015 la justice à une nouvelle fois refusé la libération conditionnelle à Lorentxa Beyrie. Le même jour, Taubira, la ministre de la justice, annonçait qu’elle était favorable au rapprochement des prisonniers politiques basques au cas par cas pour des raisons humanitaires. La presse s’est fait l’écho en faisant la une de cette annonce, mais pas un mot, …

François Santoni, 21 ans, membre de l’exécutif de Corsica, militant de Ghjuventù indipendentista et de Sulidarità, était en procès en ce début d’après midi du mardi 8 septembre.Un énième procès pour ce militant politique, un énième acharnement colonial. Sur les 3 mois avec sursis requis par le procureur, 1 seul lui sera attribué.

Il y a de cela près d’un an, en octobre 2014, une vague de répression frappait le mouvement national, la première depuis l’annonce du FLNC de sa démarche de démilitarisation progressive de l’espace politique corse.