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Hier nous apprenions que la Belgique refusait d’extrader une militante Basque interpellée, María Natividad Jauregui Espina, alias “Pepona”. Aujourd’hui, dans un entretien accordé à l’AFP, la porte-parole du mouvement en faveur des droits des prisonniers basques Emili Martin a annoncé ce mardi matin sa décision de ne pas se rendre à l’Audience nationale espagnole.

(artile du 11 octobre 2013) Emilie Martin est citée à comparaître devant la Audiencia Nazional de Madrid, le 5 novembre prochain. Emilie Martin, soeur de Aurore, est membre d’Herrira dont 18 membres ont été arrêtés récemment puis libérés sous caution (à coups de 20.000 euros pas personne).

Des dizaines de milliers de personnes ont répondu à l’appel de plus de cinquante organisations sociales et politiques pour dénoncer l’opération de la police contre Herrira et pour défendre le travail du mouvement pour la défense des droits des prisonniers basques .

Des dizaines de millers de personnes manifestent à Bilbao pour protester contre l’opération répressive  menée lundi dernier contre l’association en faveur des prisonniers de l’ETA, l’association Herrira. 

L’opération de lundi contre le mouvement Herrira va connaître des répercussions au Pays Basque Nord. Madrid, qui a procédé à l’arrestation de 18 militants, a intégré dans sa liste une militante basque de nationalité française, considérée comme responsable de Herrira au nord de la Bidassoa.

Les prisonniers politiques basques qui se trouvent dans le module D1 de la prison de Fleury-Mérogis Javier Arruabarrena, Asier Bengoa, Joanes Larretxea, Igor Suberbiola et Gorka Azpitarte sont en grève de la faim depuis le 5 octobre.

Le dossier Herrira a connu un nouveau rebondissement le 3 octobre. Au terme de quatre jours de garde à vue dans les locaux de la garde civile à Madrid, 14 des 18 membres du mouvement en faveur des droits des prisonniers ont retrouvé la liberté dans l’après-midi. Nagore García, Jon Garai, Jesus Mari Aldunberri et Manu Ugartemendia – qui étaient …

(Article du 3 octobre) Lundi, par ordre du juge Velasco de l’audience nationale de Madrid, 18 membres de Herrira ont été arrêtés par la garde civile. Les 4 sièges de Herrira en Hegoalde ont été fermés, les sites web, pages Facebook, comptes Twitter fermés également, tout comme les comptes bancaires dans l’État espagnol.

La défense des droits des prisonniers a motivé les manifestations les plus remarquées de ces 30 dernières années au Pays Basque. En 2012 et en 2013, à Bilbo, plus de 100 000 personnes étaient sorties dans la rue à l’appel de Herrira.

(30 septembre 2013) La Garde Civile est aujourd’hui entrée dans tous les locaux de Herrira au Pays basque sud. Il parait clair que l’état espagnol cherche à criminaliser la dynamique et le travail de Herrira. Herrira existe depuis 1 an et demi, et en 1 an et demi Herrira a mené ses revendications au Pays basque comme au niveau européen.