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Le Collectif du 5 mai, qui se bat pour qu’aucun match ne soit disputé à cette date en mémoire des victimes de la tragédie survenue en 1992 au stade de Furiani, a indiqué ne pas porter plainte suite aux slogans et gestes survenus en tribune, lors du match Bastia-Ajaccio, le samedi 2 mars.

Alors que le Collectif des victimes du 5 mai tiendra une conférence de presse le mardi 5 mars 2013 à 15h30 au Sax Café à Bastia, France 3 Corse a publié un article laissant apparaitre de nombreux témoignages de journalistes corroborants les chants sur la catastrophe de Furiani, voici un extrait de l’article disponible sur le site de Via Stella …

Après des dizaines de supporters français depuis 1992, et un joueur français de Nice récemment ,  un petit nombre de supporter d’ajaccio se seraient laissés aller à des slogans sur la catastrophe de Furiani selon de nombreux témoignages.

« Lors de la rencontre de Ligue 1 opposant samedi dernier le Sporting Club de Bastia à l’OGC Nice, un joueur remplaçant de Nice, Alexis Bosetti a montré la banderole qui faisait face au banc de touche niçois et portée la mention « Pas de match le 5 mai » puis a levé ses deux mains ouvertes vers le public …

U cumitatu esecutivu di a Federazione hà resu a so “sintenza”, deci ghjorni fà, per ciò chì tocca à a sacralisazione naziunale di u 5 di maghju. Si ghjucherà, dunque, stu ghjornu quì, fora d’ind’è noi. Chì ci vuleria à capisce quì ? Chì piulata !

(Julien Pernici – Alta Frequenza) – Le collectif du 5 mai 1992 ne lâche rien après la décision de la Fédération Française de Football qui n’a pas opté pour une sacralisation totale de la date du 5 mai en hommage aux disparus et aux blessés de la catastrophe de Furiani.

En mémoire des tragiques évènements de Furiani, le 5 mai 1992, Noël Le Graët, le président de la Fédération Française de Football (FFF), a annoncé qu’on ne disputerait plus de finale de Coupe de France ou de Coupe de la Ligue le 5 mai. En Corse, beaucoup voient là une demi-mesure. On aurait pu aller bien plus loin.

(Julien Pernici – Alta Frequenza) – Les victimes et les familles des victimes de la catastrophe de Furiani du 5 mai 1992, qui a causé la mort de 18 personnes et des milliers de blessés, attendaient des instances du football français une mesure simple, celle de ne plus organiser de match un 5 mai en France.

Suite aux annonces de M. Noël Le Graët, concernant les décisions prises par le Comité Exécutif de la FFF (COMEX) du jeudi 17 janvier 2013 relatives aux commémorations de la tragédie de Furiani, voici ci-dessous le communiqué des familles des victimes en marge de la conférence de presse prévue ce vendredi :

Le collectif des victimes de Furiani a fait part de son mécontentement alors que la Fédération française de football (FFF) a annoncé qu’aucune finale de coupe nationale ne sera désormais jouée le 5 mai, en souvenir des victimes de l’effondrement de la tribune du stade Furiani.