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Sous le titre « Cacophonie ou désaveu » le collectif ds victimes du 5 Mai rappelle dans un communiqué que « lors d’une interview donnée à Corse Matin, le ministre de l’Intérieur cautionne la décision prise par les autorités du football concernant la non-sacralisation du 5 mai.

Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, est en Corse depuis le milieu de l’après-midi de lundi. Première étape pour le ministre de l’Intérieur : Bastia avec un double rende-vous. Un accueil républicain à la mairie de Bastia.

« Nous tiendrons tout de même notre réunion publique le mercredi 05 juin à 18h30 sous le préau de l’école de Trinité » a prévenu Jean-Christophe Angelini lors d’une conférence de presse.

A l’instar de « Femu A Corsica », le mouvement nationaliste « Corsica Libera » a annoncé lundi soir, lors d’une conférence de presse à Ajaccio en présence de ses principaux responsables, sa décision de ne pas vouloir rencontrer le ministre de l’Intérieur Manuel Valls durant sa visite en Corse.

La 1ère étape du voyage ministériel, qui s’est déroulé en deux temps, à Bastia, entre Mairie et gendarmerie, laisse un goût d’inachevé. Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, est venu recevoir un « accueil républicain » et inauguré une caserne.

(Alex Bertocchini – Alta Frequenza) – Le grand sujet du jour, c’est la signature de la troisième phase du PEI, un programme exceptionnel d’investissement qui date maintenant d’une bonne dizaine d’année.

Noi, Cunsulta di a Ghjuventù Corsa, ci battimu dapoi a nostra creazione per a difesa di a lingua corsa. U nostru sindicatu lutterà sempre per pudè mantene l’insignamentu di a lingua è di a cultura corsa di manera ubligatoria.

Après le communiqué, le 3 juin, d’un groupe anonyme marquant, en « lingua nustrale », l’arrivée en Corse de Manuel Valls, le FLNC du 22/10 communique à son tour, ce 4 juin. Dans un texte politique de 6 pages en langue française, les clandestins dénoncent  « l’attitude ultra-jacobine de la France » .

Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a appelé lundi les Corses, « premières victimes des violences », et leurs élus « à se mobiliser » dans la « lutte contre les mafias ».

Pour sa troisième visite en sept mois, Manuel Valls arrive avec des chiffres en hausse: ceux des renforts promis aux forces de l’ordre. Les résolutions judiciaires du crime organisé frisent toujours avec le zéro.