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Après les élections municipales de mars dernier, le bilan du groupe Femu a Corsica est mitigé au plan électoral, mais très prometteur au plan politique. Victoire historique à Bastia, échec à Porto Vecchio, à Ajaccio et à Corte, des alliances inédites au destin divers, des coalitions attendues et peu fructueuses…

A cinq semaines des élections municipales qui ont vu la victoire historique de Gilles Simeoni à Bastia, les Nationalistes modérés de Femu a Corsica dressent le bilan de ce scrutin local qu’ils jugent positif dans l’île et emblématique d’une dynamique de fond.

Tête de liste Régions et Peuples Solidaires, l’élu a dénoncé l’existence dans les faits d’un statut de « non-résident » qui bénéficie à ceux qui vivent hors de Corse et achètent un bien immobilier pour le louer

Après Cuttoli, Granacce qui ont voté le statut de résident lors d’un conseil municipal, et Balogna qui se prépare à le voter,les élus natioanlistes d’Inseme Per a Ghisunaccia demande aussi de voter aussi dans ce sens :

(Julien Pernici – Alta Frequenza) – Ce mercredi au cours d’une conférence de presse à Bastia, Gilles Simeoni, Jean-Christophe Angelini et une grande partie des élus territoriaux Femu a Corsica sont revenus sur plusieurs thématiques. 

Corsica Libera, qui participe au collectif « Simu di stu paese », réitère son appel à manifester massivement ce samedi 10 mai à Bastia.

« Commençons d’abord par nous souvenir que ce 8 mai constitue une date importante dans l’histoire de la Corse puisqu’il s’agit de l’anniversaire de la bataille de Ponte-Novu. À 18h d’ailleurs, aura lieu la cérémonie de commémoration.

« Rinnovu naziunali appelle à manifester samedi 10 mai à Bastia. Les acteurs politiques et la société corse toute entière doivent pousser dans la durée, pour faire aboutir le processus de Réforme, pour accélérer un calendrier jusqu’à présent dilatoire imposé par le Gouvernement français.

Le vote par l’Assemblée de Corse d’un statut de résident, pour faire face, notamment, à la pression foncière sur une île où sont progressivement marginalisés, sur leur propre territoire, ceux qui y vivent, serait, selon la bienpensance jacobine, une rupture du « principe d’égalité ». Et les médias de lancer une énième campagne médiatique anti-corse…. au nom de « l’égalité …

Le peuple corse dans son combat pour la reconnaissance de ses droits et l’officialité de sa langue, est un peuple d’Europe qui a toujours placé la perspective de son avenir dans la construction européenne.