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Il est 18 heures, les bureaux de votes en Corse sont fermés. Voici les taux de participation des communes principales de l’île.

Et si #radiolondres n’existait pas ? Faudrait l’inventer… L’ère numérique va t elle détrôner la presse pour les résultats de toutes les élections ? ? ?

Issue d’une dépêche de l’Agence Reuters, on trouve l’information sur Europe1.fr, sur lefigaro.fr et La Libre belgique (lalibre.be) :  » Le Parti Socialiste Corse a accusé aujourd’hui l’UMP locale d’avoir fait voter à la présidentielle des électeurs décédés à Porto-Vecchio (Corse du Sud), ce que le parti de Nicolas Sarkozy a aussitôt constesté en parlant de simple incident ».

A cette heure précise où la presse française est dans l’obligation de ne donner aucun résultat, ni aucune information allant dans le sens d’une estimation, la blogosphère et les réseaux sociaux s’en donnent à coeur joie.

La grève des marins de la SNCM et de CMN a bloqué à quai de nombreux vacanciers depuis mercredi mais a aussi sans doute empêché de nombreux insulaires, partis pour les vacances scolaires qui s’achèvent aujourd’hui dans l’île, de rentrer à temps pour voter lors du second tour de l’élection présidentielle. A moins d’avoir « prévu  » ce nouveau blocage maritime …

Les assesseurs de François Hollande ont contesté ce matin deux signatures sur la liste d’émargement au bureau centralisateur n° 1 présidé par le maire Georges Mela. Ils ont relevé deux paraphes en face de deux personnes décédées. Ceci est contesté par les responsables du bureau et les assesseurs de Nicolas Sarkozy, mais les socialistes entendent bien faire figurer cette réclamation …

Le 5 mai 2012 [infurmazione.unita-naziunale.org] [20h20] : On commémore les 20 ans de la catastrophe de Furiani 5 mai 92 – 5 mai 2012. A 20h20, il y aura 20 ans que la tribune nord du stade de Furiani s’était effondré lors de la demi finale de coupe de France entre Bastia et Marseille. Voici le direct tel qu’il a …

C’était il y a vingt ans. Le mardi 5 mai 1992, à 20 heures, 20 minutes et quelques secondes d’éternité. En cette nuit de printemps, le stade Armand-Cesari est le théâtre d’un peuple corse en liesse. Et soudain, le temps d’un soupir, l’enfer happe le paradis.

Né à Bastia, ayant grandi dans les équipes de jeunes du Sporting, Pascal Olmeta est revenu, en ce 5 mai 1992, « jouer contre ses frères » : « Le contexte est chaud bouillant, on a mal aux oreilles, on m’a même craché dessus.

(Julien Pernici – Alta Frequenza) – Jean-Baptiste Dumas, Pierre-Jean Guidicelli, Michel Mortier et Michel Vivarelli, quatre noms de disparus parmi les dix-huit gravés au pied de la stèle.