ACAjaccio

Alors que le football corse avait tout pour se réjouir avec deux clubs en 1re division et un en 2e division cette saison, les incidents répétés sur et en dehors des terrains ont entraîné une pluie de sanctions et souillé l’image du ballon rond sur l’Ile de Beauté.

Un stade (Mezzavia), trois dirigeants et sept joueurs ont été suspendus par la LFP. Mais le paquet est loin d’être ficelé puisque certaines mesures ne sont que conservatoires, en attendant la fin de l’instruction.

Le derby contre Bastia a laissé des traces. André, Chalmé, Oliech sont suspendus. Mutu, lui, revient de blessure.

(Michaël Andreani – Alta Frequenza) – 28e journée de Ligue 1, l’AC Ajaccio reçoit ce soir (samedi) à 20 heures le FC Lorient au stade François-Coty.

Réunie le 7 mars, la Commission de Discipline de la LFP a pris différentes décisions concernant les clubs corses. Suite aux graves incidents entre supporters bastiais et ajacciens, survenus le 2 mars, la Commission a décidé de mettre le dossier en instruction.

Les sanctions sont tombées. Mais ce n’est peut être pas fini. Il était un peu plus de 1h30 ce vendredi lorsque la commission de discipline de la Ligue de football professionnel a rendu ses décisions publiques. On verra à leur lecture qu’il y en a eu pour tout le monde.

Qui a commencé ? C’est en fait l’histoire de la poule et de l’œuf.  Et on s’en fout, car avec les images que nous avons vues, la Corse touche le fond et tout le monde est responsable.

Réunie ce jeudi, la commission de discipline de la Ligue Professionnelle de Football a pris des décisions à l’encontre des clubs corses après les différents incidents survenus lors des dernières rencontres.

« Il n’y pas de racisme anti corse dans le foot, puisque le peuple corse n’existe pas ». Alors que tous les corses s’entre-déchirent pour savoir qui a ‘la plus longue au foot’, ‘qui est le plus corse sur internet’ ou ‘le plus « patriote » en politique’, les français eux, continuent de nous « enfiler profond ».

Les derniers incidents autour et dans les enceintes des stades de Corse attestent d’une déliquescence culturelle, sociale et politique. Cette violence qui prend pour cause la couleur de maillots ne doit rien au hasard.