Mais pas que…

Selon France 3 Corse il y aura à partir de 18h ce lundi soir, une discussion au conseil municipal d’Ajaccio sur la question de l’amnistie pour des « faits liés à la politique ». Une déposée par les 3 élus d’Aiacciu Cità Corsa / Aiaccini et une par l’élu communiste Paul Antoine Luciani.

Il y a une dizaine de jours, une rencontre était organisée à Paris entre la Ministre Française de la Justice Mme Taubira et une délégation Corse, comprenant le Président de l’Associu Sulidarita pour évoquer la question des prisonniers politiques. Ces deux derniers jours 4 nouvelles encourageantes nous sont parvenues :

Le FLNC Union des Combattants a pris une décision historique en juin 2014 en proposant d’abandonner le terrain militaire pour laisser la place à la lutte institutionnelle, coupant de fait « l’herbe sous le pied » à tous ceux qui faisait de la violence politique un préalable à tout et pour tout.

(article du 17 mai 2015) La Lutte de Libération Nationale, c’est l’occupation de tous les terrains. Le terrain sportif y compris, pour des raisons multiples, mais aussi parce que ce terrain en particulier touche une large audience en terme de communication.

Les grandes manœuvres des élections territoriales ont commencé. Pour leur donner encore plus de sel, il se trouve qu’à Paris le parcours des différents combattants pour les présidentielles a lui aussi débuté. Ce qui aura des conséquences directes en Corse !

(article du 6 janvier 2013) #FilrougedelaRédaction C’est dans un « édito » paru le 9 octobre 1968 dans l’hebdomadaire ‘La république’ dont il fut le créateur, que Pierre Bartoli publie ce billet à propos de l’émission d’un timbre commémorant le rattachement de la Corse à la France. Militant RPR dans les années 80, il est chargé par Bernard Pons de réorganiser la fédération de Haute-Corse.

(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction) Comme tous les ans, dans le fil rouge de la rédaction, un mois avant la commémoration, Corsicainfurmazione.org, publie l’article du site unità naziunale. Afin de se rappeler que depuis 23 ans, rien n’a été fait de la part de l’Etat français et des instances du football français. (dossier en ligne)

Deux ans de prison, avec tout ce que cela comporte de privation, notamment pour un jeune de 21 ans comme Nicolas Battini éloigné de sa famille et de sa terre, patriote engagé et sincère.

23 ans. C’est le temps qui nous sépare du match Bastia Marseille en coupe de France de 1992 qui a fait 18 morts, plus de 2000 blessés et le 5 mai 2015, date à laquelle il n’y a toujours pas de sacralisation.

Récidive des militants de Corsica Libera, Ghjuventù Indipendentista et de l’Associu Sulidarità ce soir sur Ajaccio lors d’une campagne d’affichage. Un affichage qui concerne la demande d’Amnistie pour les prisonniers politiques, les recherchés ainsi que tous les militants poursuivis pour des actes politiques.