I Scrianzati

Les grandes manœuvres des élections territoriales ont commencé. Pour leur donner encore plus de sel, il se trouve qu’à Paris le parcours des différents combattants pour les présidentielles a lui aussi débuté. Ce qui aura des conséquences directes en Corse !

Les Arrêtés Miot sont un droit imprescriptible, plus symbolique qu’efficace, du peuple corse qui n’a jamais cessé, depuis cinquante ans, de leur témoigner son attachement ; à la mesure de l’obstination de la France – tous gouvernements confondus- à nous en déposséder, par la brutalité, le mensonge.

Coup de théâtre dans le dossier xylella fastidiosa : le Préfet a pris un arrêté d’interdiction d’importation des plants à risques avec des mesures fortes saluées par tous. C’est une victoire pour la Corse, et il nous faut souligner, une fois n’est pas coutume, le courage de cette décision prise en totale autonomie par le préfet Mirmand !

(article du 6 janvier 2013) #FilrougedelaRédaction C’est dans un « édito » paru le 9 octobre 1968 dans l’hebdomadaire ‘La république’ dont il fut le créateur, que Pierre Bartoli publie ce billet à propos de l’émission d’un timbre commémorant le rattachement de la Corse à la France. Militant RPR dans les années 80, il est chargé par Bernard Pons de réorganiser la fédération de Haute-Corse.

(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction) Comme tous les ans, dans le fil rouge de la rédaction, un mois avant la commémoration, Corsicainfurmazione.org, publie l’article du site unità naziunale. Afin de se rappeler que depuis 23 ans, rien n’a été fait de la part de l’Etat français et des instances du football français. (dossier en ligne)

Je ne suis pas guérie de Furiani. J’étais au stade comme des milliers de Corses. Nous étions heureux depuis notre tribune ouest, toute une bande d’amis venus pour la fête.

1er mai 2015, les jeunes de Ghjuventù Indipendentista ont organisé un rassemblement devant la Statue du grand résistant Jean Nicoli, assassiné par les fascistes italiens quelques heures à peine avant que la Corse se soulève et se libère seule de l’occupation italienne (et allemande)

Deux ans de prison, avec tout ce que cela comporte de privation, notamment pour un jeune de 21 ans comme Nicolas Battini éloigné de sa famille et de sa terre, patriote engagé et sincère.

Il y a quelques mois, Nicolas Alfonsi évoquait « l’émergence de nouveaux clans ». Nous n’avons pas l’habitude de citer l’ancien sénateur mais, en la matière, on ne peut lui contester une certaine expertise. À un détail près : si le mot « clan » a été depuis fort longtemps utilisé s’agissant de la Corse, il est – sur le …

Le fait peut sembler anecdotique, comique, risible a posteriori ; il ne l’est pas et révèle l’hostilité à notre Università dans les années soixante dix et l’état d’esprit colonial. Dont on ne peut oublier qu’elle avait été ouverte par Pasquale Paoli et fermée après la défaite de Pontenovu en 1769 !