Billet

En 2007, en pleine répression coloniale, sous un gouvernement de droite, l’ancien ministre de l’intérieur et Président de la France menaçait les Corses, qui ne parlaient pas, et ceux qui n’avaient aucune envie de rester français, de milles et un maux, avec ces mots à lui.

On peut n’avoir rien à dire en politique et avoir les honneurs de Barbier sur la fameuse question corse. Il suffit d’être le neveu de Marcel Francisci « le vrai » comme dirait Mourinho, ami de Marcellin et pilier du gaullisme musclé.

Les naïfs qui croient assister à des réunions politiques lors des sessions de ce que l’on appelle pompeusement l’Assemblée de Corse, finissent toujours par se rendre compte de la supercherie.

Ceux qui comme Paul Giacobbi se font une haute idée du souci de bonne gouvernance made « in ENA » des dirigeants français, en sont toujours pour leurs frais. Ces gens-là ont élevé le cynisme et la stupidité au rang de vertus cardinales de la politique…

Mais quel est ce fâcheux qui a eu l’idée lumineuse de faire une place a u Babbu dans la cité « impériale » ? Quoi qu’il en soit, voilà notre paternel maire mis en demeure de caser l’encombrante statue.

En 2006, tout comme en 2013, certains pensent pouvoir se revendiquer des fondamentaux de la lutte, bien assis derrière un écran d’ordinateur ou de télévision, en laissant les autres, militants de la LLN, partir devant, prendre tous les risques… 

« Peut-être plus simplement parce que la station privée a subi la concurrence de sa rivale publique, France Bleu RCFM, partenaire officiel du Tour de France comme l’ensemble des stations locales du réseau France Bleu. »

L’impuissance est la caractéristique d’une société en crise. Privée du pouvoir de se gouverner, la Corse et ses personnalités reconnues s’inventent des semblants de moyens d’action.

Quand nous serons bien vieux nous nous souviendrons sans nostalgie particulière de ce bon temps des colonies où la Corse était le sujet de conversation préféré des politiques français qui voulaient rassurer le populo.

Le pistage des fadettes téléphoniques des uns et des autres n’est plus une exclusivité US ou même Russe, on s’en doutait un peu ! Grandeur et décadence, du temps de Fouché, le maître était corse, il voulait même, à sa manière, faire l’Europe.