Billet

Il faut reconnaître que le quotidien des habitants de la Corse, fussent il de « souche » (sic!), d’adoption, de coeur, de stintu, ou bien colons, se fichent pas mal de la situation politique, coloniale et répressive de la Corse et de son peuple. Pour certains mêmes, il faut rester français, voir plus français que les français eux mêmes, la mère nourricière, …

L’exécutif de la CTC semble avoir une curieuse conception des intérêts de la Corse qu’il est censé défendre. Dans une interview accordée à Corse info net, l’ex-futur-ex maire de Prupià, vous savez celui qui joue à se passer la mairie en famille pour contrer son inéligibilité temporaire, s’est livré à un numéro d’enfumage assez cocasse. Pas pour les Corses d’ailleurs, …

J’étais l’autre soir au lycée Fesch, on n’y donnait pas Molière mais Paul Giacobbi. Il faudrait toujours se méfier et bien lire les programmes. Racines du ciel proposait en effet un programme éclectique consacrée à la littérature.

Retrouvez l’actualité de cette page Facebook sur la nouvelle formule  www.corsicainfurmazione.org. La revue de presse du dossier Corse, des réseaux sociaux et des peuples en lutte.

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Corse matin par le biais de sa vitrine hebdomadaire, la Corse Votre Hebdo, trouve toujours un moyen pour faire la pub de nos élus les plus progressistes. Après l’interview, la semaine passée, de deux représentants de l’ex parti stalinien en Corse, vous aurez droit cette semaine au représentant de JJ Panunzi et ses amis dans l’agriculture.

« À lire l’article de Stefan Ulrich dans le Süddeutsche Zeitung (Munich) « On assassine au paradis » (traduction en français dans Courrier international), notamment le passage sur le nationalisme corse dans lequel le journaliste semble s’étonner de la position des élus de Corsica Libera ne condamnant pas le FLNC :

Nous vivons une époque formidable : presque 6 siècles après l’introduction des caractères mobiles d’imprimerie dans l’Europe Chrétienne par Gutenberg, la com d’aujourd’hui permet à n’importe qui de s’improviser journaliste.

Quel est le point commun entre un membre du Parti Communiste Français résidant en Corse, Jean-Marie Le Pen, Francisci et un agent immobilier ? Langue au chat ? C’est pourtant simple…Ce qu’il faut bien appeler le pavé de Popaul a eu, dixit la CFR new look, « le mérite de la clarification ».

En 2007, en pleine répression coloniale, sous un gouvernement de droite, l’ancien ministre de l’intérieur et Président de la France menaçait les Corses, qui ne parlaient pas, et ceux qui n’avaient aucune envie de rester français, de milles et un maux, avec ces mots à lui.