Riacquistu di Portivecchju

Alors qu’ils dirigent déjà quelques dizaines de petites mairies en Corse, les nationalistes « modérés » et « radicaux », parfois ensemble, comme à Ajaccio , se sont jetés dans les bagarres municipales. Où, partout, ils sont en position, si ce n’est de gagner, de jouer un rôle important.

Le candidat nationaliste aux municipales souhaites la rupture avec l’actuel système de gouvernance et propose sa vision du développement «qui doit replacer les Porto-Vecchiais au coeur des préoccupations»

(Michaël Andreani – Alta Frequenza) – A demucrazia pà l’altri è Baccalà pà Corsica ! C’est avec cette phrase on ne peut plus explicite que Michel Giraschi, candidat U Riacquistu di Portivechju aux municipales, conclu sa lettre ouverte au préfet de Corse.

En raison des nouvelles inscriptions massives sur les listes électorales dans toutes la corse et notamment à Porto Vecchio, Michel Giraschi, membre de l’exécutif de Corsica libera et candidat sur la liste U Riacquistu di Portivechju écrit une lettre ouverte au Préfet de Corse :

Porto-vecchio, ville touristique, n’échappe pas au phénomène de la délinquance générée par cette activité économique. Cambriolages, atteintes aux biens et aux personnes sont en progression à Porto-Vecchio selon l’hebdomadaire l’Express qui a récemment publié une enquête sur les « vrais chiffres de la délinquance ». 

(Michaël Andreani – Alta Frequenza) – U Riacquistu di Portivechju, porté par son candidat aux municipales de 2014 Michel Giraschi, a tenu ce jeudi après-midi une conférence de presse.

Les militants d’U Riacquistu di Portivechju ont occupé ce matin le bureau élections à portivechju en soutient à Iviu Loviconi dont l’inscription électorale à été refusé par l’administration.

Le Front de Gauche et le Parti Communiste Français ont donc refusé – pour le moment – l’appel aux convergences souhaitées par « U Riacquistu di Portivechju ». Un refus qui contredit – sur le fond – l’analyse alors affichée par Gabriel Agostini et Viviane Biancarelli.

Alors que le PC et Front de gauche dans un communiqué commun assuraient vouloir tendre la main à « toutes celles et ceux qui pensent que le rassemblement est possible pour battre la droite et son extrême », ces derniers ont refusé celle qui se tendait du côté du Riacquistu.

L’équation est simple, toutes les forces d’opposition sont dans l’obligation de s’unir, au premier ou au deuxième tour, pour espérer gagner cette élection municipale. En 2008, la triangulaire avait bénéficié à l’actuelle majorité municipale.