Presos

Le procès qui s’est tenu devant la Cour d’Assises de Paris, spécialement composée pour l’occasion, est celui d’un peuple identitaire, attaché à sa langue et sa culture et dont les revendications n’ont jamais trouvé d’échos à Paris que ceux de voir assimilés ses prévenus désireux d’une plus grande émancipation à de lourdes condamnations qui n’auraient selon le gouvernement français aucune …

Communiqué de presse : 

(article du 13 octobre 14h30) Le geste de Jean-Louis Leca, gardien de but du SC Bastia, lors du match face à l’OGCN en octobre 2014, n’est pas un acte « disciplinairement répréhensible » a conclu le rapporteur public, lors de l’audience du 13 octobre au tribunal administratif de Bastia. Jugement définitif le 17 novembre.

Une semaine après la condamnation de 3 jeunes à des peines de prison allant de 5 à 8 ans et à l’avant-veille d’une manifestation à Bastia en signe de protestation, nous consacrerons aujourd’hui notre magazine de la rédaction au dossier des prisonniers nationalistes. Incarcération, libération, rapprochement ? Où en sommes-nous ? Une amnistie est-elle envisageable ?

« La Famille de Stéphane Tomasini tient à exprimer après ces dernières années quelques mots.

(MEDIABASK)Perquisitions à l’encontre de Josu Urrutikoetxea, découverte d’une cache d’armes supposée appartenir à ETA, ce 12 octobre fut marqué par une fronde anti-ETA sur le sol français. 

Le verdict prononcé à Paris – par une Cour d’Assise Spéciale – à l’encontre de trois jeunes corses (Nicolas Battini, Stéphane Tomasini et Joseph Marie Verdi) suscite bien des interrogations et des indignations. Il amène tout autant des analyses.

« Le rapprochement à Nice de Petru Paoli, la libération de Sampiero Andreani, le retour en Corse de Emmanuel Peru, de Jean Marie Pittilloni, de Marc Ganu, de Jean Pascal Cesari, vont dans le sens d’une relation apaisée entre la Corse et la République. Ils sont le fruit de nombreuses mobilisations en Corse.

Les autorités françaises annoncent pour la manifestation de samedi un déploiement exceptionnel de forces de répression : gardes mobiles, cars, bac etc. De quoi exciter une jeunesse révoltée par l’injustice.

A l’image de la plupart des corses, Femu A Corsica considère le jugement rendu contre les jeunes militants BATTINI, VERDI et TOMASINI comme une injustice de plus commise contre le peuple Corse en lutte.