Presos

Dans un communiqué respirant la France profonde de vichy, le FN-RBM-BFM (Front National Rassemblement Bleu Marine Corse) compare les jeunes en colère de samedi soir aux « racailles de Viry-Châtillon et de Mantes la Jolie » des jeunes qui se comportent comme  » les voyous qui ont agressé les pompiers aux jardins de l’Empereur à Ajaccio ». Que dire de plus ?

(Alta Frequenza) Ce samedi à Bastia, plus de 2 000 personnes ont défilé du Palais de Justice jusqu’à la préfecture en soutien à Nicolas Battini, Ghjaseppu Maria Verdi et Stéphane Tomasini, récemment condamnés dans le cadre de l’attentat de la sous-préfecture de Corte en avril 2012.

(Alta Frequenza) Dans le très important cortège qui a défilé samedi à Bastia figuraient aussi, discrètement et avec pudeur, les familles de Nicolas Battini, Ghjaseppu Maria Verdi et Stéphane Tomasini.

(Alta Frequenza)  L’annonce, co-signée du duo Gilles Simeoni – Jean-Guy Talamoni

L’Associu Sulidarità tient à apporter son soutien à l’ensemble des jeunes grévistes de la faim.

Après l’insupportable jugement rendu par la Cour d’Assises de Paris du 6 octobre, European Free Alliance Youth tient à saluer l’organisation de la manifestation qui s’est tenue le 15 octobre par la jeunesse syndicale corse.

Tocca à noi nient à saluer le succès de la mobilisation populaire d’hier à Bastia, en soutien à Niculaiu Battini, Stefanu Tomasini et Ghjaseppu-Maria Verdi. Manifestation, qui malgré la pluie, est parvenue à rassembler plus de 4000 personnes.

La Cour d’assises spécialement composée de Paris vient de condamner avec une sévérité extrême trois très jeunes gens, membres du syndicat étudiant Ghjuventù Indipendentista (jusquà 8 ans de réclusion) pour une tentative d’attaque à la voiture bélier contre la sous-préfecture de Corti, en avril 2012.

(article du 15 octobre 2016) Suite au verdict du 6 octobre 2016 à l’encontre des trois patriotes corses, Niculaiu Battini, Stefanu Tomasini et Ghjiseppu Maria Verdi, un appel des syndicats étudiants de l’Università di Corsica avait été lancé. Rapidement suivi par Bastia1905, puis l’ensemble des structures du mouvement national, mais pas que.

L’irruption récurrente d’une violence multiformes plus ou moins spontanée ou organisée à l’occasion de certaines manifestations nationalistes, notamment celles organisées par la jeunesse nationaliste, ne peut-être réduite à un phénomène de désœuvrés, de voyous ou de fous, caricatures faciles pour certains bien-pensants, elle est désormais une réalité qui tend à s’imposer, nolens volens…