Mouvement National

Un deuxième militant nationaliste a été interpellé mercredi 6 mars en Casinca, au nord-est de la Corse, dans le cadre d’une enquête sur une série d’attentats commis en 2010. Hier, Félix Benedetti, militant du « Rinnovu », avait été placé en garde-à-vue au commissariat de Bastia.

Le mouvement nationaliste, Corsica Libera par la voix de Jean-Guy Talamoni a présenté de nouvelles propositions en vue d’enrayer la spéculation immobilière. Le mouvement revendique la citoyenneté corse pour la diaspora.

Déjà plus d’une centaine de militants de divers horizons du mouvement national (Femu A Corsica, Rinnovu Naziunali, Soffiu  di u Rinnovu, I Verdi, Corsica Libera, CGC, GP, GI…) sont présents aux abords du symbole de la répression coloniale.  

Le syndicat agricole via campagnola apporte son soutien à l’exploitation Manasselian-Dessi, menacée de disparaître, suite au jugement d’expulsion des terrains de Figari.

Le sort des Corses vivant à l’extérieur de l’île est l’argument opposé depuis plusieurs années à la notion de citoyenneté-résidence avancée par les Nationalistes comme solution au problème de la dépossession foncière et immobilière.

C’est sur son site d’information et sur France 3 Corse que le Rinnovu Naziunale a réagit suite à l’interpellation de Félix Benedetti.

La répression renoue avec deux concepts que l’on pensait éculés ; les interpellations sous les caméras de télévision et les interpellations le mercredi matin.

C’est le site de France 3 Corse qui l’annonce ce matin, une descente de police dans un débit de boisson à Bastia a eu lieu.  Une dizaine de policiers a effectué des perquisitions mercredi 6 mars dans l’établissement le « Sax Café », situé dans le quartier du marché à Bastia (Haute-Corse).

(Julien Pernici – Alta Frequenza) – Ce mardi lors d’une conférence de presse, Corsica Libera a reprécisé ses positions sur la lutte contre la dépossession immobilière, alors que dans quelques semaines un projet de réforme vaste sera examiné à l’Assemblée de Corse concernant notamment la fiscalité, l’officialité de la langue corse, l’architecture institutionnelle et le foncier.

Le football insulaire a connu un week-end noir. Certains, qui ne nous aiment guère, avaient prédit le pire. Ils ont été entendu au-delà de toutes leurs espérances. En deux matchs et trois jours, la Corse a perdu son football. Comment pourrons- nous sortir de cette ornière ?