Colonna Yvan

(Maria Lanfranchi – Alta Frequenza) – Procès en appel aujourd’hui (jeudi) de soutiens présumés à Yvan Colonna durant sa cavale. Cinq personnes comparaissent donc à nouveau devant la 8ème chambre du tribunal de Paris.

Depuis son interpellation à Bastia le 25 août 2003, Marc Simeoni n’a jamais cessé de nier les faits qui lui sont reprochés. Il affirme n’avoir jamais rencontré Yvan Colonna durant sa fuite, ni lui avoir apporté un quelconque soutien.

Si elle a toujours reconnu avoir hébergé son ami Yvan Colonna durant sa cavale, Patrizia Gattaceca revendique un geste naturel et spontané au nom de l’amitié et de la justice envers un homme condamné avant d’avoir été jugé.

3 juillet 2003, 18 heures. Des policiers du Raid surveillent une bergerie de la commune d’Olmeto, en Corse-du-Sud. Rien à signaler pendant la nuit. À l’heure du déjeuner, le lendemain, un homme aux cheveux longs, pas rasé, de corpulence moyenne, sort et s’enfonce dans le maquis.

Dans l’ouvrage « La véritable histoire du commando Erignac », le journaliste Benoît Bertrand-Cadi relate le parcours des sept hommes condamnés pour l’assassinat du préfet Claude Erignac le 6 février 1998.

Cinq personnes sont poursuivies en appel pour avoir aidé Yvan Colonna durant sa cavale, après l’assassinat du préfet Erignac en 1998. Le procès s’ouvre jeudi 11 avril à Paris, trois ans après un premier jugement considéré comme trop clément par le parquet.

Plus de neuf ans après les faits se tient, jeudi et vendredi, à Paris, le procès en appel des cinq personnes soupçonnées d’avoir aidé Yvan Colonna pendant sa cavale. Marc Simeoni, Patrizia Gattaceca (cf interview), Frédéric Paoli et André Colonna d’Istria avaient été condamnés, en première instance, à des peines allant de 3 ans à 10 mois avec sursis.

Info RCFM  : Selon Benoît Bertrand Cadi, dans son ouvrage « La véritable histoire du commando Erignac » Yvan Vcolonna a bien participé à l’opération aurait laissé se décharger les talkies walkies qui devaient servir le soir de l’opération, d’où l’utilisation des portables.

U filmu di Pierre Schoeller hè passatu luni 11 di marzu nantu à a Canal Plus. Fizzione più o menu vicina di a realità, ùn hà lasciatu nimu senz’alcunu sintimu… L’ondeci di marzu scorsu, un filmu aspittatu, di sicuru, da monda ghjente in Corsica, hè statu diffusu nantu à a Canal Plus.

Selon Mes Pascal Garbarini et Patrice Spinosi, « le film fait la démonstration de l’absence d’éléments probants sur la culpabilité du berger de Cargese».