Herrira

Les personnes les plus pragmatiques ont vu dans l’annonce du gouvernement espagnol, vendredi 17 août, d’accorder le troisième degré de détention à Iosu Uribetxebarria – qui permet l’éventuelle libération conditionnelle d’un prisonnier – un signe de règlement du conflit. Elles se sont trompées.

Derrière un événement peut s’en cacher un autre. Entre interdiction de mobilisation, arrestation de manifestants (cf. encadré), convocation à de nouveaux rassemblements et la décision, tant attendue, des autorités pénitentiaires sur une possible libération conditionnelle du prisonnier hospitalisé, difficile, vendredi, de suivre la chronologie des événements.

« Mercredi, les médecins nous ont confirmé que son cancer des reins est en phase terminale et donc irréversible. Iosu entame aujourd’hui son 10ème jour de grêve de la faim et à perdu plus de 8 kilos.

(Frédéric Bertocchini – Alta Frequenza) – Dans un communiqué de presse parvenu à notre rédaction, Corsica Libera nous fait savoir que « Iosu Uribetxebarria détenu politique basque atteint d’un cancer a entamé une grève de la faim depuis 9 jours pour réclamer que lui soit appliquée la liberté conditionnelle, en raison de la gravité de son état de santé.

Une lueur d’espoir apparaît pour les défenseurs de la libération de Iosu Uribetxebarria. Après plusieurs jours de mobilisations, les autorités espagnoles – gouvernement et administration pénitentiaire – doivent, en effet, rendre aujourd’hui leur décision sur la possibilité de modifier les conditions de détention du prisonnier arrasatear, gravement malade et en grève de la faim depuis dix jours.

Jeudi 16 aout 2012 [19h01] (www.unita-naziunale.org) Iosu Uribetxebarria détenu politique basque atteint d’un cancer a entamé une grève de la faim depuis 9 jours pour réclamer que lui soit appliquée la liberté conditionnelle, en raison de la gravité de son état de santé.

Jeudi 16 aout 2012 [19h01] (www.unita-naziunale.org)La Cunsulta di a Ghjuventù Corsa, syndicat étudiant, tient à apporter son soutien total et indéfectible à Iosu Uribetxerria ainsi qu’à tous les prisonniers politiques Basques en grève de la faim depuis la semaine dernière dans les geôles d’Espagne et de France.

L’examen de santé a confirmé le caractère malin du cancer que souffre le détenu basque Iosu Uribetxebarria. Les appels à la remise en liberté du détenu se sont multipliés ces derniers jours.

Quinze prisons françaises étaient touchées, mardi 14 août, par des grèves de la faim ou « refus de plateau » de détenus membres du groupe armé basque ETA, en solidarité avec un prisonnier en Espagne qui réclame sa libération conditionnelle pour raisons de santé, selon l’administration pénitentiaire.

Plus de cent prisonniers du groupe armé Euskadi Ta Askatasuna (ETA, « Pays basque et liberté » en basque) étaient en grève de la faim, lundi 13 août en Espagne, par solidarité avec un autre détenu, malade et qui réclame sa libération, selon l’administration pénitentiaire. « En outre, nous avons reçu cinquante et une déclarations » de détenus dimanche soir annonçant de nouvelles grèves …