Elections

(Arritti) Ça y est… la majorité territoriale nationaliste a enfin désigné ses candidats. Le coup d’envoi est donné dans les quatre circonscriptions. Place à la campagne électorale.

Emmanuel Macron a formé son premier gouvernement patchwork.

Selon le président de l’assemblée de Corse, les Corses eux-mêmes attendent l’union des nationalistes aux prochaines élections territoriales.

Si les élections présidentielles Françaises ne laissent pas de place à l’expression politique abertzale, les législatives qui s’en suivent, par leur organisation par circonscription, sont un espace où le mouvement abertzale s’investit depuis des décennies. 

La nomination de Gérard Collomb à la tête du ministère de l’Intérieur est une nouvelle inquiétante pour les collectivités locales et pour l’équilibre des territoires.

« Corse-Matin Bastia, par un billet, d’avant-hier, et dans la première question posée dans l’interview de Michel Castellani, aujourd’hui, évoque mon silence sur la campagne pour les élections législatives. Je vais donc le rompre ponctuellement…

Dans le cadre d’un accord programmatique, les mouvements et partis, Femu a Corsica, Corsica Libera, Partitu di a Nazione Corsa et Inseme per a Corsica, ont décidé de présenter des candidatures aux prochaines élections législatives.

2017,  Ce 17 mai, Le Président Macron et son Premier Ministre, Edouard Philippe nous propose comme gouvernement :

Certains, soit par confort – ou paresse – intellectuels, soit par un aveuglement dogmatique faisant fi de la réalité, pourraient être tentés de relativiser l’importance des prochaines élections législatives en Corse. Pourtant, les enjeux sont considérables.

Avec 51,48% des voix pour Emmanuel Macron, contre 48,52% pour Marine Le Pen, la Corse est restée dans la masse anonyme des départements (99 sur 101) dont le vote final a été favorable au Président élu. Mais nous sommes quand même dans le « peloton de tête » des régions françaises pour le score Le Pen !