LEGISLATIVES

Le candidat PRG-PS et François Orlandi estiment que leur victoire serait un gage d’efficacité pour l’île car ils appartiennent aux deux majorités, nationale et corse. 

A Manca ne donnera aucune consigne de vote pour ces élections législatives et appelle à l’abstention. Ces élections consacrent les magouilles électoralistes du clan, qu’il soit issu de la droite ou de la fausse gauche.

Les élections législatives subissent le contrecoup de l’interminable campagne des présidentielles qui, de prémisses en primaires, a monopolisé l’actualité de nombreux mois durant. La «passion» est retombée avec l’intronisation de François Hollande, et les électeurs peinent à se motiver pour ce nouveau scrutin.

Depuis quelques temps déjà, les forces nationalistes ont soulevé l’importance de la période « 2010/2014 » pour les idées du peuple corse. Femu a Corsica est en passe de relever le pari historique pour la Corse, et d’envoyer un ou plusieurs députés nationalistes corses à l’assemblée nationale. Lisez ici l’appel des candidats à la jeunesse corse :

Le 6 mai, nous avons battu Nicolas Sarkozy et mis fin à 5 années d’une présidence au service des grandes fortunes, du Medef et du monde de la finance.

(Julien Pernici – Alta Frequenza) – Dernière semaine de campagne pour ces élections législatives. Dernière semaine de bataille aussi dans la première circonscription de Haute-Corse, où une triangulaire entre Sauveur Gandolfi-Scheit, Jean Zuccarelli et Gilles Simeoni semble de plus en plus probable.

La droite parlementaire (UMP, Nouveau Centre, PRV et DVD) arriverait en tête du premier tour des législatives avec 34% des intentions de vote contre 32,5% pour l’ensemble PS/PRG/MRC/DVG, selon un sondage Ipsos-Logica Business Consulting pour Radio France publié mardi.

Ajaccio, première. Si l’on considère que l’écrasante majorité de l’électorat se situe dans la cité impériale, on comprend que la clé de l’élection se trouve à Ajaccio. Une cité impériale avec six cantons qui englobe dans sa grande ceinture 49 communes réparties dans quatre autres cantons (Celavu Mezzana, Cruzini-Cinarca, Deux Sevi et Deux Sorru).

Xavier Luciani ne dissocie pas sa candidature de la stratégie générale de son mouvement. Ce qui lui permet de parler de victoire. Au moindre de ses déplacements de campagne, il y a toujours quelqu’un pour lui rappeler à quel point sa candidature est le combat de David contre Goliath.