A dritta, A Manca

(Alex Bertocchini – Alta Frequenza) – L’association des élus de la montagne a tenu, en fin de semaine dernière, son congrès annuel à Bastelica. Pas moins de trois ministres avaient fait le déplacement afin de trouver, avec les élus de la montagne, les voies et moyens de fédérer, développer le tourisme montagnard autour de thématiques bien définies.

Tour de France 2013 : 100ème édition, 100ème jour de fête que ce grand départ pour nous en Corse le bonheur et la fierté de l’accueillir.

« Au lendemain de l’assassinat d’Antoine SOLLACARO, et au-delà des manifestations spontanées d’indignation relayées par la pluie rituelle des condamnations (auxquelles je m’associe, rien n’étant pire que le silence complice), la responsabilité commande de réfléchir à des pistes qui peuvent nous extraire de cette spirale mortifère :

« Le Tour de France qui prend son départ en Corse est une vraie bonne nouvelle. Je suis fier d’y avoir apporté une modeste contribution en réactivant une demande vieille de vingt ans à laquelle personne ou presque ne croyait.

Ils étaient une trentaine, hier, dans les locaux de l’université de Corse. Ces animateurs du Front de gauche étaient réunis pour évoquer les grandes lignes de la politique gouvernementale menée depuis mai, « sur le plan national et ses conséquences sur le plan régional », précisait Michel Stefani, conseiller territorial du Front de gauche et secrétaire général de la fédération régionale …

Comme souvent, Nicolas Alfonsi n’y va pas avec le dos de la cuillère. En séance plénière, il a posé une question d’actualité au ministre de l’Intérieur. L’actualité, c’est la violence en Corse, bien sûr. Le sénateur ne mâche pas ses mots pour dénoncer les défaillances et les connivences qui minent la Corse.

(Alex Bertocchini – Alta Frequenza) – Il y a encore des réactions, qui ne sont plus des réactions à chaud, à propos des déclarations gouvernementales relatives au grand banditisme et à la violence qu’il exerce sur la Corse.

Après la parution dans les colonnes de Corse-Matin d’un article intitulé «Les arrêtés Miot prorogés d’une voix… celle de Camille de Rocca Serra » (notre édition du 19 octobre dernier), le député de Haute-Corse et président du conseil exécutif de Corse, Paul Giacobbi, a souhaité réagir et apporter des précisions.

En déclarant qu’il n’avait pas entendu grand-chose et qu’il attendait des précisions pour se prononcer sur les mesures annoncées par le premier ministre, Paul GIACOBBI a pris incontestablement la tête du chœur des sceptiques.

Le syndicat estime que le député de Haute-Corse manque de « courage politique » alors que l’exonération des droits de succession a été reconduite jusqu’en 2017 par l’Assemblée nationale.