A dritta, A Manca

Le président du conseil exécutif de Corse appelle le gouvernement à faire respecter la libre circulation maritime. Sinon, il n’hésitera pas à demander le remboursement des aides versées par la collectivité territoriale à la compagnie entre 2007 et 2013. Comme le réclame Bruxelles.

(Alex Bertocchini – Alta Frequenza) – Marylise Lebranchu, qui devait se rendre en Corse demain (vendredi) pour une nouvelle visite, a annulé son voyage. La ministre de la réforme de l’Etat, de la décentralisation et de la Fonction publique ne participera donc pas aux rencontres prévues à cet effet.

En annonçant le lancement d’un processus de désarmement et d’arrêt définitif de la « lutte armée », le FLNC change la donne politique corse. Une page de l’histoire de la Corse se tourne, une autre va s’écrire désormais. 

Voilà maintenant plus de dix jours que les marins, les sédentaires et les officiers de la SNCM sont en grève après un préavis d’un mois durant lequel le gouvernement est resté silencieux alors qu’il s’agissait du non-respect de sa propre parole et des engagements pris au mois de janvier au sortir d’une première grève de 8 jours.

« Je comprends l’exaspération des usagers des transports maritimes et des socioprofessionnels insulaires qui sont aujourd’hui pénalisés par le mouvement social que connaît la SNCM depuis le 24 juin.

Depuis dix jours de grève à la SNCM aucun bateau n’a accosté à Porto-Vecchio, le Jean Nicoli reste à quai. Pourtant un deuxième quai est désespérément vide, il peut accueillir un navire d’une autre compagnie.

Trois mois après sa défaite à l’élection municipale, Jean Zuccarelli livre son sentiment en tant que leader de l’opposition. Il estime que des clarifications s’imposent au sein du PRG avant les territoriales

(Alex Bertocchini – Alta Frequenza) – Non au Vazzio ! Ça a été le slogan des opposants à la centrale EDF du même nom pendant des décennies, et c’est devenu aujourd’hui l’objet d’une motion adoptée par la municipalité d’Ajaccio.

« Malgré de multiples mises en garde, la Collectivité Territoriale de Corse (CTC) constate qu’aucune mesure sérieuse permettant de prévenir et d’éviter des atteintes à la liberté de circulation portuaire n’a été prise !

Dans un encart publicitaire sur une demi-page de Corse Matin, le syndicat patronal des Grandes maisons corses (GMC) s’offusque aujourd’hui violemment de la grève à la SNCM. Les travailleurs, la compagnie sont mis en accusation trop de subventions, mauvaise gestion. Pour faire court : la compagnie doit être liquidée.