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Paul Giacobbi n’a pas fait, loin s’en faut, l’unanimité. Mais il a eu le mérite de relancer et élargir le débat.

François Alfonsi, Eurodéputé Corse (EELV-RPS), présentait ce matin son rapport de sa commission de la culture et de l’éducation à propos des langues minoritaires (1) dans l’Union européenne (UE) (voir article du Journal du Pays Basque ci dessous).

« Vous le savez, nous entrons dans un cycle commémoratif exceptionnel. Le président de la République a souhaité que ce cycle de Libération du territoire soit inauguré ici même, en Corse.

La Corse peut elle encore être considérée comme une région française métropolitaine tout à fait comme les autres ?

(Julien Pernici – Alta Frequenza) – Ce mardi, Maria Giudicelli, conseillère exécutive en charge du brûlant dossier du PADDUC s’est déplacée à Bastia. Tout d’abord, celle-ci s’est rendue au conseil général de Haute-Corse pour y mener quelques discussions à ce sujet.

Le 26 septembre, l’Assemblée de Corse reprendra ses travaux sur la réforme institutionnelle. Avec, en point d’orgue, un débat sur le droit de résidence, une proposition nationaliste relancée, cet été, par Paul Giacobbi.

Alors que la lisibilité de son action laisse à désirer, le président de l’Exécutif affirme son autorité politique. En définissant les enjeux de la prochaine territoriale. Son plaidoyer pour un statut de résident corse a beau défriser, la campagne est lancée.

Le statut de résident consiste à conditionner l’accès à la propriété aux « seules personnes attachées au territoire corse ». – Le statut de résident consiste à conditionner l’accès à la propriété aux « seules personnes attachées au territoire corse ».

Le conseiller qui a présidé la commission des compétences législative et parlementaire dont les travaux devraient aboutir à une réforme constitutionelle, s’ils sont adoptés par l’Assemblée, donne son avis sur les propos tenus par Paul Giacobbi. Tout en détaillant le processus engagé par la Collectivité territoriale.

Le 4 août, lors des journées de Corte, vous invitiez l’Exécutif de l’Assemblée à se positionner sur la réforme constitutionnelle, notamment sur le droit de résidence que réclame « Corsica Libera » depuis quelques années.