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On connait maintenant le détail de la visite du ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, lundi 3 et mardi 4 juin en Corse. Il partagera son temps entre Bastia et Ajaccio. La question de la violence et de la criminalité en Corse, et la signature de la troisième convention du PEI (plan exceptionnel d’investissement), l’inauguration d’un lieu répressif…

 A la veille de la visite du Ministre de l’intérieur, Edmond Simeoni, militant historique de la cause corse, publie une longue lettre dans laquelle il s’adresse au Préfet de Corse,  plus haut représentant de l’Etat Colonial en Corse

M.Valls, ministre de l’intérieur va venir en Corse très bientôt. Comme elle en a pris l’habitude à cette occasion, la police arrête de jeunes étudiants et travailleurs corses, simplement à cause de leurs idées politiques.

(F.& A.Bertocchini – Alta Frequenza) – Manuel Valls sera en Corse la semaine pour une visite officielle de deux jours. Même si le programme précis n’a encore été  finalisé, on sait que le moment fort de cette visite sera constitué par la venue à l’assemblée de Corse du ministre de l’Intérieur.

Le Conseil d’Administration de l’Université de Corse a adopté le mardi 28 mai 2013 la motion suivante :

Depuis lundi, une dizaine de personnes sont en garde à vue à Bastia, Borgu et Paris dans le cadre d’une enquête sur un attentat raté ayant eu lieu contre la sous-préfecture de Corte en avril 2012.

(Michaël Andreani – Alta Frequenza) – Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur sera en visite en Corse, lundi 3 et mardi 4 juin. Un voyage de deux jours dans l’île qui devrait commencer par Bastia, pour ensuite se terminer par Ajaccio.

Agissant sur commission rogatoire, 54 gendarmes de Ghisonaccia et du groupement de Haute-Corse sont intervenus entre vendredi et dimanche en plaine orientale.

Le préfet de Corse, Patrick Strzoda, a saisi la tribune du 70e anniversaire de la création du Conseil national de la Résistance à Ajaccio pour parler de la violence en Corse, des assassinats qui endeuillent l’île, 10 depuis le début de l’année 2013.

Après l’attentat qui a visé le 26 mai l’unité policière du GIR (Groupe d’Intervention Régional) à Ajaccio (Corse-du-Sud), aucune piste n’est privilégiée et l’enquête s’annonce difficile. Le site était bien placé sous vidéo-surveillance, mais les caméras étaient défectueuses « faute de moyens ».