Etat

Les réactions se multiplient dans l’île après les différents appels au sursaut collectif Les récents propos du ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, ne laissent personne indifférent en Corse. Comme l’utilisation par le chef du gouvernement du mot mafia, toujours absent du droit français.

Gauche autonomiste : le gouvernement travaille dans le bon sens. 2 commentaires maintenant sur la violence en Corse : « ayons confiance en la détermination du gouvernement pour rétablir la situation en Corse  » , c’est ce que pense le club politique la gauche autonomiste.

(Alex Bertocchini – Alta Frequenza) – On a beaucoup entendu ces derniers jours des réactions plus que négatives vis-à-vis des déclarations ministérielles relatives à la situation en Corse.

Présent à Nice à l’occasion d’un colloque sur la sécurité privée, Alain Bauer, le « M. Sécurité » du quinquennat Sarkozy, demeure une pointure en matière de criminologie.

(Maria Lanfranchi – Alta Frequenza) – Après l’assassinat de Jacques Nacer, moins d’un mois après celui d’Antoine Sollacaro, le fils de ce denier lance un appel au ministre de la Justice. Maître Paul Sollacaro souhaite ainsi rencontrer Christiane Taubira, lors de sa prochaine visite en Corse, afin de lui expliquer son positionnement, notamment sur la JIRS.

M. Valls nous invite à parler. J’ai d’abord eu envie d’écrire que nous, on l’exhorte à la fermer. Et puis deux nuits et deux jours sont passés. Deux nuits et deux jours, seul avec ma conscience. Capu à capu.

Dans un communiqué que j’ai adressé hier à la presse, j’ai exprimé la satisfaction du groupe Gauche Républicaine que je préside à l’Assemblée de Corse devant la réaction prompte et vigoureuse du gouvernement face à la question de la violence en Corse.

(Alex Bertocchini – Alta Frequenza) – Visite de Manuel Valls et de Christiane Taubira en Corse : nouvelle réaction, et non des moindres, celle de la chambre régionale des notaires par la voix de son président, Alain Spadoni.

Le Président de la République a tenu la première conférence de presse de son quinquennat. « Le sourire, c’était pour le soir des élections » a-t-il répondu au journaliste de France 2, on l’avait compris. Les inquiétudes sociales restent entières. La parole présidentielle confirme l’austérité renforcée pour les ménages populaires.

Les ministres de l’Intérieur et de la Justice sont venus affirmer la détermination de l’État à agir.Face aux élus, ils ont invité certaines personnalités à bénéficier de mesures de sécurité rapprochées.