Etat

(Alex Bertocchini – Alta Frequenza) – Les groupes nationalistes de l’assemblée de Corse après ce voyage « manqué » du ministre de l’Intérieur, ont beaucoup été sollicités par les médias, de France, de Navarre et même d’ailleurs sans doute plus intéressés par le caractère « sensationnel » des communiqués du FLNC que par les problèmes réels de la Corse. En tout cas tout le monde …

En réunion depuis ce jeudi matin, les élus de l’assemblée de Corse ont, une nouvelle fois, évoqué le statut de coofficialité. Répondant à une question de Jean-Guy Talamoni sur la signature de la charte de la langue corse, Paul Giacobbi a précisé qu’il « ne ne désarmait pas ».

A Corsican separatist group has threatened to “take up arms again” as French Interior Minister Manuel Valls stages a two-day visit to the Mediterranean island. The Corsican National Liberation Front (FLNC), which carried out dozens of attacks last year, on Tuesday threatened more violence.

Le ministre de l’Intérieur était ce mardi à Ajaccio. Lors d’une conférence de presse à la préfecture, en présence du préfet de Corse Patrick Strzoda, il a réaffirmé la détermination de l’Etat dans sa lutte contre la grande criminalité en Corse.

(Maria Lanfranchi – Alta Frequenza) – Analyse aujourd’hui (mercredi) de la visite de Manuel Valls en Corse et de la rencontre du ministre de l’Intérieur avec certains élus de la CTC, en compagnie de Paul Giacobbi le président du conseil exécutif.

C’est Edmond Simeoni qui l’affirme : « La situation politique en Corse se dégrade inexorablement parce que l’Etat nie l’existence de la « question corse ». Dans le texte qu’il nous a fait parvenir le docteur Simeoni poursuit en ces termes;

La visite républicaine (sic) du ministre de l’intérieur en Corse est venue nous rappeler, s’il en était besoin, que la fin du dialogue de sourds qui nous oppose à Paris depuis si longtemps n’est pas encore pour demain.

Corsica Libera a décidé de ne pas rencontrer le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, à l’occasion de son déplacement en Corse. Cette une décision politique qui vise à dénoncer l’attitude de l’Etat vis à vis de la Corse.

« Il n’y a qu’une langue de la République, c’est le français, et il n’est pas concevable qu’il y ait sur une partie du territoire une deuxième langue officielle » : cette simple déclaration de Manuel Valls faite à Corse-matin à la veille de son arrivée en Corse est le concentré d’une dérive politique jacobine qui le conduira sous peu …

Le communiqué du Front de libération nationale de la Corse (FLNC), qui s’est déclaré mardi prêt à reprendre les armes, a été authentifié comme émanant du mouvement dit du « 22 octobre », un groupe clandestin armé actif dans les années 2000, indiquent mercredi les médias insulaires.