J’étais hier soir l’invité de l’émission « foot e basta » sur F3 via stella. L’occasion de rappeler ma solidarité au sporting qui fait l’objet d’un acharnement sans précédent de la part des instances du football national. Or, Le SCB n’est pas un club comme les autres pour au moins trois raisons :

L’Assemblée de Corse doit adopter une délibération finalisant un vote antérieur obtenu le 27 mai 2010 sur une motion de Corsica Libera amendée par le Front de gauche afin « que soient mis en œuvre les moyens juridiques nécessaires pour définir un cadre statutaire à la langue corse fondé sur le principe de co-officialité ».

(Michaël Andreani – Alta Frequenza) – La commune de Bonifacio, l’Etat, l’Agence Nationale de l’Habitat, la Collectivité Territoriale de Corse et le Conseil Général de la Corse-du-Sud ont signé la semaine dernière la convention d’OPAH « Bonifacio à vivre ».

La conseillère territoriale a été choisie par Harlem Désir pour rejoindre l’équipe du secrétariat national. Une mission confiée pour la première fois à un élu insulaire qui souhaite promouvoir l’expérience corse.

« Il se joue ces derniers temps en Corse comme un air de déjà vu, déjà entendu. Des nuits bleues résonnent dans toute la France et toute la France résonne dans (presque) tous les discours. Les médias sont pris à leur propre piège, celui de n’offrir aux citoyens qu’une partition, interprétée bruyamment par deux postures qui se nourrissent l’une l’autre d’invectives …

(Alex Bertocchini – Alta Frequenza) – Paul Giacobbi et Maria Giudicelli ont présenté il y a quelques jours un guide des aides au logement, un guide issu directement de la politique en faveur du foncier et du logement en Corse.

Les élus ont voté lors de la dernière séance du conseil le rapport autorisant la ratification de cette charte. « Un signe fort d’attachement à la langue » que les nationalistes réclamaient depuis longtemps.

(Alex Bertocchini – Alta Frequenza) – L’Assemblée de Corse a adopté la semaine dernière son budget primitif pour l’année 2013, un budget qui s’élève à 1 milliard 200 millions d’euros, recettes et dépenses confondues.

Jean-Jacques Panunzi, pour qui l’arrêt immédiat de la violence est un « préalable à tout débat », éprouve beaucoup de mal à digérer le sort qui a été réservé à sa motion lors de la dernière session de l’assemblée de Corse.

Un récent sondage nous a appris que cinquante mille Corses étaient touchés par la précarité, vivant de ce fait en deçà du seuil de pauvreté. Ce n’est pas nouveau puisque l’INSEE, il n’y a pas longtemps, nous avait dit à peu près la même chose.