Le 26 septembre, l’Assemblée de Corse reprendra ses travaux sur la réforme institutionnelle. Avec, en point d’orgue, un débat sur le droit de résidence, une proposition nationaliste relancée, cet été, par Paul Giacobbi.

Alors que la lisibilité de son action laisse à désirer, le président de l’Exécutif affirme son autorité politique. En définissant les enjeux de la prochaine territoriale. Son plaidoyer pour un statut de résident corse a beau défriser, la campagne est lancée.

Le statut de résident consiste à conditionner l’accès à la propriété aux « seules personnes attachées au territoire corse ». – Le statut de résident consiste à conditionner l’accès à la propriété aux « seules personnes attachées au territoire corse ».

Le conseiller qui a présidé la commission des compétences législative et parlementaire dont les travaux devraient aboutir à une réforme constitutionelle, s’ils sont adoptés par l’Assemblée, donne son avis sur les propos tenus par Paul Giacobbi. Tout en détaillant le processus engagé par la Collectivité territoriale.

Ce qui a fait la force des nationalistes risque de devenir leur faiblesse. Leur progression, ces dernières années, s’est faite autour d’une tactique unique :

Bref mais engagé, addictif mais indocile, pédagogique mais pas académique. Le nouveau programme court Facciacce [1] croquera dès la rentrée l’île à coups de courtes figures non imposées. Soixante tirages de portraits pour débusquer ses propres facettes.

Douze ans après la fièvre catarrhale réapparaît en Corse…. avec un sérotype pour lequel nos troupeaux étaient, sois disant, vaccinés. 

Jean-François Baccarelli, accompagné d’une cinquantaine de ses amis, a tenu dimanche 8 septembre, une conférence de presse axée sur le social.

Le 4 août, lors des journées de Corte, vous invitiez l’Exécutif de l’Assemblée à se positionner sur la réforme constitutionnelle, notamment sur le droit de résidence que réclame « Corsica Libera » depuis quelques années.

L’attribution de la future Délégation de service public (DSP) maritime 2014-2024 au groupement SNCM-CMN, votée vendredi à l’Assemblée de Corse , suscite craintes et controverses.