La question de la circulation et de la consommation de drogue, en Corse, est inquiétante. La lecture de la presse quotidienne est là pour nous le rappeler, malheureusement, très régulièrement…
Ces dernières années, rien qu’entre 2013 et 2015, les quantités saisies de drogue ont été multipliées par deux, et, dans les tribunaux correctionnels d’Aiacciu et Bastia, trois procès sur quatre concernent des affaires de stupéfiants.
Face à cela, la sensibilisation reste un axe fondamental et la prévention une arme de tous les instants, car les ravages de la drogue notamment sur les plans médicaux et sociaux sont connus.
Nous devons nous inquiéter de la progression des drogues dures comme la cocaïne, drogue dite festive, de plus en plus à la mode pour une partie de la jeunesse, sans distinction de classes sociales ou d’opinions politiques, qui en arrive souvent à la banaliser en sous-entendant que l’on « peut s’arrêter quand on veut », alors qu’elle est un poison à accoutumance psychologique.
La sensibilisation doit se faire dès l’école et le monde médical, associatif, sportif ou culturel doit être un fer de lance qui éloigne la jeunesse de la drogue. C’est un combat sociétal permanent, et nous pouvons que nous féliciter, aussi, lorsque des collectifs citoyens se constituent et se manifestent contre la drogue.
Nous devons, tous, nous mobiliser pour empêcher que ce fléau gangrène encore plus notre société.
Loin d’être un chevalier blanc, le Mouvement National, dans son ensemble, qui cherche à changer la société pour un meilleur avenir, doit être responsable en dénonçant clairement, par ses prises de position, les trafics et les réseaux qui les alimentent. Ce ne sont pas des comportements marginaux ou des épiphénomènes.
Il en va de notre avenir collectif et de celui de notre jeunesse.