Le 13 février 2016 à Reims un jeune corse aurait pu mourir, lors d’un après-match, alors qu’il avait effectué le déplacement depuis Bastia pour encourager son équipe de football.
Alors qu’il était mineur en février et qu’il aurait dû, de ce fait, être en statut protégé au lieu que l’on s’acharne sur lui, Ghjilormu Garelli, tout juste 18 ans, subit toujours un contrôle judiciaire strict (deux signatures en gendarmerie par semaine) et est interdit de suivre son club de cœur alors que durant les faits il s’est fait tabasser par un policier de la BAC en manque de sensation, comme le montre clairement la vidéo parue sur Fr3 Corse.
Nous avons expliqué, nous avons prouvé, nous avons utillisé tous les moyens légaux pour faire annuler cette sanction injuste et fausse face à un État se prévalant démocratique et juste. La réalité nous montre, et ce malgré les rendez-vous avec les ministres ou leurs conseillers, que ne nous ne sommes rien, parce que Corses et supporters.
Alors samedi Ghjilormu ne respectera pas son contrôle judiciaire injuste et infondé. Ghjilormu, comme ses amis présents ce soir là, attend que ses agresseurs soient jugés. Le collectif GVPN sera à ses côtés afin que la justice triomphe face à la judiciarisation inadmissible de ce jeune homme qui n’a que trop duré.
Ils peuvent nous bâillonner mais pas nous empêcher de penser…
Au delà du cas urgent de la situation de Ghjilormu, nous commençons à trouver le temps long concernant les délais qui se prolongent pour la remise du compte rendu officiel de l’expertise de l’œil de Maxime, compte rendu décisif pour la suite de son affaire qui devait être rendu début août, ainsi que pour la date du procès en appel de ses amis.
Notre patience n’est pas sans limite.
Ùn cappieremu mai.
Ghjustizia è Verità Per i Nostri.