(Alta Frequenza) SOS Racisme dit s’interroger « sur le rôle des pouvoirs publics qui ont chacun à leur manière montré de lourdes défaillances », dans un communiqué de presse.
(Frédéric Bertocchini – Alta Frequenza) – SOS racisme ne comprend pas comment le « maire du village (a pu prendre) un arrêté anti-burkini alors que là n’est pas l’objet de la rixe sur lequel toutes les zones d’ombre devront être levées ». D’autre part, SOS racisme dit être consterné par l’attitude des « partis nationalistes, majoritaires à l’Assemblée de Corse et donc responsables de l’exécutif local (qui ont) appelé au rassemblement de soutien « suite à la garde à vue de deux villageois de Sisco impliqués dans la rixe ».
Selon l’association « il est peu admissible que des partis aujourd’hui en charge de l’exécutif local et donc représentants des pouvoirs publics épousent une logique de défiance vis-à-vis de l’enquête en cours ou, même, laissent penser que certaines personnes n’auraient par nature aucun compte à rendre à la justice et aux forces de l’ordre ».