Dans l’édition de corse matin du 19 juillet 2016 « la réplique de la CGT au STC » dans le cadre des élections TPE, ou les mensonges de la CGT au travers des propos de Jean Pierre Battestini.
1er mensonge :
La CGT, comme le prétend Jean Pierre Battestini dans le communiqué de Corse Matin, n’a jamais attaqué le STC sur des critères de représentativité, car cela aurait été inévitablement voué à l’échec, mais sur le fait que le STC avait un objet illicite.
Nous reprendrons pour cela les termes exacts utilisés par la CGT lors de la plaidoirie au tribunal d’instance de Paris « le STC n’a pas la qualité de syndicat professionnel, son objet est politique et contraire aux valeurs républicaines », de plus «l’engagement du STC en faveur de la corsisation des emplois est anti républicain », les adhérents CGT et les futurs électeurs des TPE en CORSE apprécieront… le fait de ne plus pouvoir revendiquer le droit de pouvoir « vivre et travailler au pays ».
2eme mensonge :
Dixit Jean Pierre Battestini, toujours dans l’édition Corse Matin du 19 juillet 2016 : « huit syndicats ont déposé des candidatures régionales sans qu’il y ait la moindre contestation des confédérations »…. FAUX !!!!!!
La CGT a attaqué le LAB (syndicat basque) sur les mêmes griefs que ceux du STC, à savoir « objet contraire aux valeurs républicaines ».
Alors que nous assistons à une attaque en règle des droits des travailleurs, la CGT n’a rien de mieux à faire que d’attaquer le LAB, qui est au pays basque à l’avant-garde de toutes les luttes, comme le STC qui est le premier syndicat de Corse.
Alors que dans le combat contre la loi El Khomri, la CGT est fortement opposée à la CFDT, elle qui est favorable à la loi, ces deux syndicats que tout oppose n’ont pas hésité à pactiser contre le STC.
Par ces recours, la CGT, par l’argumentaire qu’elle développe « syndicat contraire aux valeurs républicaines », contribue à renforcer l’arsenal antisyndical, anti nationaliste, voire anti corse, à disposition du gouvernement. C’est inacceptable
De façon subsidiaire, la CGT, CFDT, FO et CFTC contestent les candidatures des syndicats excédant leur périmètre d’activité, comme si le STC ne pouvait exercer qu’en Corse ! Ce qui est faux car : le STC a des sections et une activité en dehors de la Corse depuis sa création car nos statuts nous le permettent, certains de nos délégués siègent dans des institutions au niveau national, le STC participe à des élections au plan national depuis 20 ans, il a des élus et signe des accords d’entreprises hors de Corse, pour preuve, la candidature du STC a été acceptée par le Ministère du Travail à Paris.
Notre « ami » Jean Pierre Battestini estime que « l’heure n’est ni à la division stérile ni à la fragilisation des confédérations syndicales nationales », pour la division il ne pouvait pas mieux s’y prendre. Quant à la fragilisation des confédérations syndicales nationales, la seule candidature du STC ne peut en être la cause.
Ici c’est la pluralité qui dérange, le STC remporte toutes les victoires possibles sur le terrain, la CGT, mais aussi la CFDT, FO et la CFTC depuis longtemps n’arrivent plus à contenir l’hémorragie par le débat politique et le suffrage universel, et passent donc par la voie judiciaire pour interdire à des milliers de salariés de voter pour le syndicat de leur choix. Beau déni de démocratie !
STC