C’est une nouvelle fois avec un sentiment de colère que nous nous sommes réveillés ce matin. En effet à 8h une ancienne militante de notre syndicat a été placée en garde à vue à la gendarmerie de Ghisonaccia puis transférée au camp militaire de Borgu. Nous nous posons alors la question : à quoi veut jouer l’Etat en faisant croître sans cesse sa répression ?
Au lendemain du terrible attentat qui a une nouvelle fois frappé la France, nous trouvons grave le fait que l’Etat n’aie rien de mieux à faire que de placer des jeunes corses en garde à vue.
Nous vous rappelons donc, messieurs, que des choses bien plus grave se produisent sur votre territoire et que les auteurs ne sont pas pour autant inquiétés, plus facile de placer une femme en garde à vue ?
Nous apportons notre soutien inconditionnel à notre militante et affirmons à l’Etat que nous sommes vigilants quant à la suite de cette affaire et saurons réagir en conséquence.
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