(CORSE MATIN) Il ne faut rien attendre de Paris, plus rien. Sinon une écoute courtoise, mais sans lendemain.
Sinon un traitement des affaires de la Corse, tout au plus égalitaire avec celui qui se pratique avec les autres territoires de la République. Ce qui, de la part d’un gouvernement finissant, et détourné par la rudesse de l’actualité nationale des choses insulaires, fait déjà beaucoup de sinon… Ce ne sont ainsi plus les ministres qui défilent en Corse il en viendra pourtant, Baylet et Boistard bientôt -, mais la Corse en grand aréopage qui va désormais aux ministres. Pour des dialogues dont on ne perçoit pas les effets, mais parle-t-on seulement la même langue… On en douterait.
Le préfet Mirmand qui, dès cette semaine, prendra son nouveau poste en Bretagne c’est devenu la route de transhumance vers Paris pour les hauts fonctionnaires -, l’a rappelé dans une économie de mots, au moment de tirer la révérence dans Corse-Matin : « Il est impossible de revenir sur ce que le gouvernement n’a pas accepté ». Vous êtes priés de fermer la porte en sortant.