(PAROLES DE CORSE) Souvent oubliée, plus fréquemment ignorée, cette phrase est pourtant l’élément indispensable des questions d’intentions de vote dont les media nous abreuvent avant chaque élection. Et ce n’est pas fini, tout simplement par que nous en raffolons.
On a beau critiquer les sondages et les sondeurs, on a pourtant les yeux rivés sur les classements, sur les mieux placés dans la course aux primaires, attendant pour les uns un renversement de tendances, pour les autres la persistance d’une hiérarchie que l’on voudrait croire solide comme un roc.
On en raffole parce qu’on aime se faire peur avec les intentions de vote toujours plus hautes de Marine Le Pen, auxquelles il faudrait d’ailleurs ajouter celles de Jean Luc Mélenchon pour estimer la tentation populiste qui traverse le pays. Peut-être ne voulons-nous pas revivre un 21 avril 2002, où contre toute attente, le FN parvenait au second tour de l’élection présidentielle ?