« Nous réitérons notre hommage à notre frère Ghjuvan’Battista Acquaviva et confirmons notre précédente déclaration : notre militant a été froidement abattu alors qu’il assurait le repli du commando qui avait dû renoncer à l’opération initialement projetée.
Les faits sont les suivants :
Ralentis dans leur progression par les dispositifs de protection installés autour de la ferme du colon Roussel (boites de conserves suspendues à des fils, chiens de garde…) et par de nombreux incidents techniques qui avaient contrarié le bon déroulement de l’opération, nos militants ayant constaté que la villa avait été soudain éclairée puis, après quelques minutes, totalement plongée dans l’obscurité, ont décidé de renoncer à l’action qui aurait dû autrement se dérouler sans violences physiques. Nous tenons à préciser que sur ce type de commando JAMAIS un militant seul n’investit un objectif. Les militants agissent groupés.
Pendant que le véhicule du commando quittait les lieux, Ghjuva’Battista, qui disposait d’un véhicule personnel – La voiture retrouvée à quelques dizaines de mètres – a quitté le dernier les alentours de la ferme.Le colon Roussel qui avait curieusement coupé les lumières a ABATTU Délibérément notre militant à l’extérieur de la maison alors qu’il se retirait et qu’il n’était plus un danger pour personne. Un membre du commando qui avait entendu deux coups de feu est revenu sur les lieux pour savoir ce qu’il était advenu de Ghjuvan’Battista. Après de vaines recherches dans l’obscurité la plus totale, pensant que Ghjuvan’Battista avait rejoint son véhicule, le militant s’est retiré.
C’est seulement après avoir perpétré cet assassinat de sang froid que le colon Roussel a avisé la gendarmerie de Viscuvatu. Il avait fait le choix de tuer alors qu’il ne courait plus aucun risque et que la pseudo agression qu’il aurait subie n’est qu’une manipulation pour camoufler le crime.
Il a bénéficié dans ce montage de l’aide de la gendarmerie qui a confirmé sa déclaration d’une prétendue lutte qui se serait déroulée à l’intérieur de la maison. En interdisant notamment l’accès des lieux à la presse, les autorités se sont d’ailleurs efforcées de limiter l’impact de ce drame en dissimulant sciemment l’identité de notre militant pendant de longues heures, faisant même pression sur le médecin légiste pour faire dire que le meurtre avait eu lieu à bout touchant et non à bout portant.
En corse tuer un nationaliste n’est pas un crime pour la justice française mais un droit » A TE GHJUVA’BATTI…
F.L.N.C
17 novembre 1987
Source photo : Unità Naziunale, Archives du site.
Source info : A SFIDA, Unità Naziunale
© UNITA NAZIUNALE
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