Nous avons eu la bavure policière samedi, et la bavure judiciaire ne s’est pas faite attendre.
Une fois de plus, la justice s’est illustrée d’une forte belle manière : notre ami Rémi est la nouvelle victime (en attendant les probables autres) de cette répression acharnée et a été condamné à 10 mois de prison dont 5 mois ferme avec mandat de dépôt. Il est impensable pour nous, ensemble des trois syndicats étudiants, de laisser une fois de plus cette répression s’affirmer avec chaque nouvelle fois plus de tenacité. 5 mois loin de sa famille et de ses amis pour des faits mineurs, alors que certains vivent paisiblement en ayant commis des délits et crimes plus graves. Le ministère public, agissant en sa brave qualité d’ardent défenseur de ses gendarmes mobiles, n’a cessé de charger cet étudiant, sans soucis et menant une vie paisible parmi les siens, en lui attribuant l’étiquette de dangereux criminel.
Ce même ministère public qui s’est empressé dans son réquisitoire à relater des faits dont il n’a pas su apporter la preuve, ne serait-ce qu’un à minima, à savoir notamment le fait d’avoir commis des violences en réunion à l’encontre des forces de l’ordre sans ITT. Cette exagération (volontaire ?) quant aux faits reprochés à notre ami, combiné à cette justice clairement partiale nous donne le sentiment amer que cette démarche d’apaisement n’est pas respectée du côté des hautes instances et que cette condamnation n’est que le fruit d’un acharnement à l’égard de notre ami. Par cette nouvelle bavure, l’Etat et la justice ont encore prouvé leur mépris, deversé leur haine et ont privé un jeune étudiant de pouvoir continuer ses études et tout simplement de vivre librement.