(http://lepeuplebreton.bzh/) Autre conséquence positive de l’élection de Gilles Simeoni à la tête de l’exécutif corse, l’île se tourne davantage vers la Méditerranée plutôt que de regarder uniquement vers Paris, comme le reste des régions françaises. Jeudi 11 et vendredi 12 février, le président et une partie de son équipe se sont rendus en Sardaigne en vue de poursuivre un processus de coopération relancé lors de la mandature précédente par une motion adoptée en juin 2015 sur le rapprochement politique entre les deux îles.
Entre autres thématiques, les deux pays ont discuté du rapport des îles méditerranéennes à l’Europe, des transports, de la fiscalité (la Sicile disposant d’un statut fiscal spécifique), d’environnement, d’échanges économiques bien sûr, d’hydraulique, de culture sans oublier de leur langue respective. L’enjeu est de taille puisque les îles qui, paraît-il, seraient « soeurs » et ne sont séparées que par 12 kilomètres, se tournent le dos depuis des décennies. La nouvelle majorité politique corse emmenée par Gilles Simeoni souhaite justement développer une politique euro-méditerranée à l’instar du travail qu’avait initié François Alfonsi quand il était député européen.