(CORSE MATIN)Nous sommes le 2 janvier 1898. Il est cinq heures du matin. Dans la petite cellule de Jean Fazzini, il fait encore nuit noire.
Soudain le grincement du lourd verrou qui ouvre la porte se fait entendre. Entrent ses avocats, Maîtres Maestracci et de Montera, l’aumônier de la prison et le représentant de la justice qui lance cette phrase: « Fazzini préparez-vous à mourir ». Fazzini, surpris en plein sommeil, est comme hébété. Il s’habille promptement. On lui propose une tasse de café et une cigarette. Il accepte.
Depuis son arrestation, puis sa condamnation par la Cour d’assises le 14 novembre 1897, Fazzini crie à l’erreur judiciaire: « Vous n’avez pas de témoins. On ne peut exécuter l’arrêt qui me condamne! »
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