(CORSE MATIN 2013) René Santoni a mené l’enquête sur la destination des legs consentis par Pascal Paoli pour l’instruction de la jeunesse corse. Avec de belles surprises à la clé.
Après son départ de Corse, en 1795, Paoli a vécu à Londres avec des revenus confortables attribués par le roi Georges III, soit 2 000 livres sterling par an. En décembre 1804, alors qu’il avait rédigé son testament quelques mois plus tôt, il ajoute un codicille. Où il est question de prélever sur son héritage la somme nécessaire pour produire une rente annuelle de 250 livres sterling destinée à l’instruction des jeunes Corses. Le testament et son codicille sont parfaitement connus. Mais, tout le monde est resté sur l’aspect symbolique de cette décision. Or, il est question d’une somme conséquente. Pour générer ces 250 livres sterling, il fallut placer une somme totale de 8 300 livres, soit l’équivalent de 200 000 francs de l’époque.
C’est ce qui ressort de l’enquête menée par René Santoni. Ce dernier publie un ouvrage étonnant où l’on découvre que cent ans après la mort du Génral, des enfants profitaient toujours de ses legs
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