La question des prisonniers politiques corses demeure inchangée. D’un point de vue humanitaire, au mépris même des droits en vigueur, elle se dégrade.
D’un point de vue politique, malgré des choix majoritaires comme l’Amnistie, elle est ignorée. Le principe même de démocratie est réfuté. Le gouvernement français refuse de considérer le problème Corse sous l’angle de l’appréciation politique. Devant ce qui est une nouvelle manifestation d’autoritarisme drapée dans des pseudos considérations juridiques françaises, notre réponse doit être adéquate, organisée, et populaire.
Une mobilisation des forces vives doit aller de pair avec les travaux des élus pour faire aboutir l’essentiel des revendications politiques. U Riacquistu di Portivechju appelle tous ses adhérent(e)s et sympathisant(e)s à participer à la manifestation organisée – unitairement – par les formations de notre jeunesse le mercredi 3 février à Corti, à partir de 14 heures.