(Alta Frequenza) Les deux groupes de la nouvelle majorité territoriale Femu a Corsica et Corsica Libera ont tenu ce jeudi après-midi une conférence de presse sur la situation des prisonniers politiques.
(Alex Bertocchini – Alta Frequenza) –Concernant l’absence de rapprochement des prisonniers politiques, ceux-ci ont dénoncé une nouvelle fois un manquement à la parole donnée ainsi qu’un manquement au droit de la part du gouvernement. La nécessité d’un vote d’une loi d’amnistie des prisonniers politiques et des recherchés a été encore une fois martelée également, condition sine qua non pour que règne un climat apaisé entre l’île et l’Etat. Du côté du gouvernement, et malgré la démilitarisation du FLNC et le dialogue engagé par les élus corses, la porte demeure toujours fermée à double tour. Un état de fait que Femu a Corsica et Corsica Libera ne peuvent tolérer.
En conséquence, les deux groupes interpellent de nouveau l’Etat afin qu’une issue soit enfin trouvée en la matière, comptent solliciter le nouveau ministre de la Justice, Jean-Jacques Urvoas sur cette question et saisir le gouvernement lors de la réunion du 16 février prochain à Paris entre la représentation politique insulaire et la ministre de la Décentralisation, Marylise Lebranchu.
Ecoutez Petru Antò Tomasi, président du groupe Corsica Libera à l’Assemblée de Corse