Ce sont les collectivités insulaires qui, en France, ont été les plus touchées par cette pirouette financière risquée qui a été proposée par les banques et acceptée de manière bien irresponsable par les élus. Enquête. La faillite de la banque Dexia et son sauvetage qui va passer par son démantèlement entre la Belgique et la France qui y seront de leurs poches, a fait oublier ses frasques financières qui vont durablement plomber cinq mille cinq cents collectivités locales et établissements publics français. Tout cela parce qu’elles ont imprudemment accepté de souscrire à des prêts provisoirement avantageux mais « toxiques ».
On entend par toxiques des taux de remboursements non indexés sur l’euro mais sur des monnaies rivales telles que le franc suisse. En 2005, voire en 2008, quand l’euro allait bien cela pouvait passer, mais, depuis, avec la baisse de l’euro les remboursements deviennent beaucoup plus importants, donc impossibles à honorer pour nombre de collectivités ou d’établissements publics. Et comme la situation de l’euro ne risque pas de s’arranger de sitôt c’est peu de dire que ces organismes vont dans le mur en entraînant avec elles les contribuables. Et Dexia n’est pas la seule banque à avoir utilisé des prêts toxiques…
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