Femu a Corsica est partisan d’un Statut d’Autonomie Interne au sein de la RF et utilise uniquement la lutte publique ; Corsica Libera est pour l’indépendance nationale nationale et a soutenu la violence clandestine jusqu’à la renonciation aux armes par le FLNC.
Le contrat de mandature entre Femu a Corsica et Corsica Libera, au sein de Pè a Corsica, ne porte pas sur l’indépendance et n’utilise pas la violence.
Les choses sont claires : les deux démarches sont nationalistes en ce sens qu’elles reconnaissent l’essentiel, c’est à dire le peuple corse et son aspiration nationale – c’est à dire la volonté de vivre un avenir démocratique commun, de construire un Pays, avec sa langue, sa culture, son Histoire, de libérer les prisonniers politiques avec une amnistie, par le biais d’un nouveau contrat avec la France et dans la cadre de l’Union Européenne.
Il n’est pas question aujourd’hui de construire un Etat corse indépendant même si nos partenaires ont cette ambition, différée dans le temps, mais parfaitement légitime et légale dès lors qu’elle se situe dans le champ de la lutte politique, sans violences. Etre indépendantiste est une opinion et un droit démocratiques.
Les confusions de l’Etat français sont volontaires et visent à rendre acceptable un refus d’identité nationale qui n’est pas recevable et ne sera pas accepté.Les mensonges et les manœuvres n’ont pas une vie éternelle. De plus, il existe une opinion publique et une conscience internationales que nous saisirions si la France persistait dans une attitude de dénégation du fait national corse, au mépris du Droit des peuples à disposer d’eux mêmes, par le biais d’une règle intangible :