(Alta Frequenza) Jean-Pierre Chevènement a fait fort. Très fort même, en annonçant dans les colonnes du Parisien qu’Alain Orsoni est décédé depuis quinze ans au moins.
(Francescu Maria Antona – Alta Frequenza) – Selon l’ancien ministre de l’Intérieur, « la dérive du nationalisme corse vers le grand banditisme est ancienne. Elle a été très bien décrite par Alain Orsoni, en 2000, dans un livre intitulé « Pour solde de tous comptes ». Alain Orsoni, qui fut l’un des chefs historiques du nationalisme corse, a été assassiné quelques mois après ». Plus de 15 ans après sa « mort », « ressuscité » et visiblement amusé, Alain Orsoni saluait hier soir Jean-Pierre Chevènement sur facebook : « Le mort salut bien la momie Chevènement, et il ose s’exprimer sur la Corse ». Au-delà de cette incroyable confusion, qui n’a pas été reprise et corrigée par le journaliste, Jean-Pierre Chevènement assure que les » inacceptables » revendications des nationalistes » auraient pour conséquence de faire sortir la Corse du cadre républicain », martelant qu’il faut « maintenir le principe de la souveraineté du Peuple français et d’une République une et indivisible ». A propos des récents événements à Ajaccio, Jean-Pierre Chevènement constate que « les attentats du 13 novembre n’ont déclenché nulle part ailleurs en France de telles manifestations xénophobes. Le nationalisme corse est par définition un nationalisme ethnique qui exclut tout ce qui n’est pas corse ». Il y a même un mot pour désigner les continentaux : « les pinsut ».