(Alta Frequenza) Voilà une semaine à présent que les nouveaux élus de la Corse ont été installés dans les fauteuil de l’exécutif et de l’assemblée insulaire. Depuis le discours en langue corse de Jean-Guy Talamoni qui a visiblement choqué la classe politique française, les prises de position politiques et éditoriales ne cessent de se multiplier.
(Frédéric Bertocchini – Alta Frequenza) – VSur internet, et plus particulièrement les réseaux sociaux, les nouveaux élus de la Corse répondent à leur manière à ces diverses attaques venues de l’autre côté de la mer. Gilles Simeoni indiquait notamment voici quelques jours : « L’âme d’un peuple vie dans sa langue (Goethe). Qui peut prétendre avoir le droit de nous priver de notre âme ? ». Avant-hier, le nouveau président du conseil exécutif a fait le buzz avec un mémorable « Entre un Christophe Barbier qui voit la Corse comme un confetti encombré de chèvres et de châtaignes, et Jean-Jacques Rousseau, on se demande bien de qui l’Histoire retiendra le nom et le jugement ».
Un propos retwitté par ailleurs par Jean-Guy Talamoni, le président de l’assemblée de Corse, qui de son côté se montre beaucoup plus incisif dans ses réponses.