(Alta Frequenza) Le Premier ministre Manuels Valls a été très clair ce soir (mercredi) au JT de TF1, écartant d’un revers de main toutes idées d’avancées concernant les grands dossiers de la Corse.
(Frédéric Bertocchini – Alta Frequenza) – Interrogé sur le discours en langue corse de Jean-Guy Talamoni, ce dernier a répondu, « la Corse est dans la France et dans la République. Aucun discours, en corse ou en français ne pourra remettre en question ce lien ». Manuel Valls a certes annoncé vouloir discuter avec le président du conseil exécutif, Gilles Simeoni, sur les questions qui sont « prévues depuis un certain nombre de mois à présent », c’est-à-dire « la collectivité unique de la Corse ». Mais Manuel Valls a évoqué les « lignes rouges » sur lesquelles « il n’est pas possible de discuter », faisant référence notamment à « l’amnistie des prisonniers politique, car il n’y a pas de prisonniers politiques ». Quant à la coofficialité linguistique, « ce n’est pas possible, il n’y a qu’une langue dans la république française, c’est le français ».
Enfin, concernant le « statut de résident », c’est « contraire à la constitution ». Autant dire que Manuel Valls a fermé à la porte à toutes discussions sur ces questions qui avaient été pourtant débattues et votées, le plus souvent à de très larges majorité, avant même la victoire des nationalistes la semaine passée, c’est-à-dire sous la précédente mandature de l’assemblée de Corse. Ce soir, les relations se tendent un peu plus entre la Corse et Paris