(Alcudina) « Notre rêve est le vôtre » peut-on lire sur la page d’accueil du site casa-di-petra.com. Un rêve qui tourne au cauchemar pour Olivier Bougon, le promoteur de la Sarl Casa di Petra. En effet, La Cour administrative d’appel de Marseille a confirmé, le 23 novembre 2015 l’illégalité du permis de construire pour 26 « maisons traditionnelles en pierres de pays », représentant 3554 M2 de construction, situés au lieu dit Foce Incesa à Picuvaghja.
Déjà en première instance, le Tribunal administratif de Bastia avait annulé ce permis de construire tacite, c’est-à-dire obtenu en l’absence de décision de l’administration, délivré par le maire de Portivechju le 12 juillet 2011.
Selon les deux juridictions, ce permis a été accordé en violation de la loi Littoral car il « ne se situe pas dans la continuité d’une zone urbanisé et ne peut être considéré comme un hameau nouveau ». Il ne respectait pas non plus le règlement national d’urbanisme, « le projet n’est ni desservi par la voie publique ni par un réseau d’assainissement collectif et favorise une urbanisation dispersée incompatible avec la vocation des espaces naturels environnants ».